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La dénonciation de Ramadan, de ses mensonges, de ses innovations et de ses mystifications s’arrête là, même si nous aurions pu la poursuivre sur des dizaines de pages encore tant les déviances de cet homme sont nombreuses. Si nous parvenons avec l’Aide d’Allah –‘azza wa jalla-, à défaut de convaincre nos frères et sœurs abusés par cet usurpateur,  à attirer l’attention et à faire réfléchir et à les pousser à approfondir ce débat et par là même leurs connaissances en Islam pour ne pas être toujours les proies faciles de ces prêcheurs aux motivations douteuses, alors nous louons Allah-‘azza wa jalla- du début à la fin et nous Lui demandons d’aider tous nos frères et sœurs en Islam à trouver le Chemin qu’Il agrée. Amin.

 

En guise de complément, et pour conclure cet exposé, nous citerons d’autres dires de Tareq Ramadan tirés de diverses sources, et qui confirment de manière flagrante et sans équivoque que l’approche qu’a cet homme de l’Islam n’a justement plus rien d’islamique.

 

 

Ramadan et son approche douteuse des Textes :

 

-: « Pour certains, comme tous les groupes que je viens de citer, il s’agit de se borner à ce que Dieu dit sans médiation critique ; pour d’autres, de l’école de pensée réformiste, au contraire, l’interprétation est importante et c’est à cette école que j’adhère. » [L’Islam en questions, page 181]

 

Remarquez l’expression médiation critique, qui doit être un des nouveaux fondements de l’exégèse coranique selon Ramadan. 

Nous pensons avoir réussi à démontrer que la seule école à laquelle adhère Ramadan est l’école déformiste.      

 

 « Mais l’appliquer à la lettre (le texte coranique concernant la part de l’héritage dévolue à la femme), sans aucune mesure compensatoire, dans une société complètement déstructurée produit immanquablement une discrimination terrible. […]. La souveraineté, dans ce cas, appartient à la rationalité humaine : le texte visait la justice, son application aveugle peut devenir injustice, il faut donc revoir son application pour être fidèle au principe de justice. »

[L’Islam en questions page 182]

 

 

            « L’état de la société et des mœurs fait que la fidélité littérale aux textes est productrice de discriminations et d’injustices que l’on ne peut tolérer. » [Ibid.]

 

 « L’application concrète et littérale des textes peut devenir, devient et est dans certains cas très discriminatoire. Elle est liée à des lectures très patriarcales, très coutumières. »

[L’Islam en questions page 189]

 

 Ramadan fait allusion ici au statut de la femme sur lequel il a bien entendu une nouvelle vision avant gardiste et réformiste à proposer aux arriérés de Musulmans que nous sommes tous.

 

« Seuls sont entendus celles et ceux qui, formés et parlant de l’intérieur, ouvrent des espaces nouveaux d’interprétation, de compréhension et d’évolution »  [Article tiré du site Oumma.com daté du 28/04/04, intitulé A propos des femmes, du moratoire et de notre avenir]

 

Premièrement ce qui intéresse Ramadan c’est d’attirer l’auditoire musulman qu’il sait être attaché aux Sources et aux valeurs de l’Islam. Et comment compte t il s’y prendre pour cela ? En parlant de l’intérieur, c'est-à-dire en se servant des Textes pour donner un semblant de conformité à l’Islam à ces paroles. Et à quelle fin ? Pour faire la promotion de ses innovations et de ses hérésies conformes au bon vouloir des kuffars qui en retour lui ouvrent quelques portes et lui en ferment beaucoup d’autres. Un autre passage du même article confirme cette approche déviante et intéressée qu’a Ramadan de la Da’wa et de l’Islam, et démasque ses ambitions douteuses :

 

« Les musulmans dans leur très grande majorité, n’accepteront les réformes religieuses que s’ils sentent qu’elles restent fidèles au message islamique »

 

Allahou akbâr ! Ramadan se dévoile enfin, et explique clairement que l’objectif est de faire passer des réformes et son outil pour cela, est la manipulation par laquelle il cherche à donner à ses inventions un semblant de fidélité et de conformité à l’Islam, afin de donner le sentiment aux Musulmans que ses innovations sont fidèles au message islamique.

 

Dans cet article d’ailleurs, on retrouve quelques expressions tristement amusantes, lorsque parlant de l’approche des Textes il emploie les expressions :

 

« L’exégèse contextualisée » ou « l’approche historico critique » 

 

Il dit aussi dans cet article concernant le nouveau code de la famille marocain dans lequel, entre autres, la polygamie est rendue illicite, « El moudâwana » :

 

« Un code de la famille revu, des réformes profondes, une évolution qui respectent davantage le droit des femmes et qui surtout, ont reçu un accueil très favorable par l’ensemble de la société marocaine »  

 

Sa boulimie de réformes conduit même Ramadan à dire :

 

« J’appelle avec force à un moratoire absolu sur tous les châtiments corporels, la lapidation (qui ne concerne pas que les femmes dans les sources scripturaires) et la peine de mort »

 

Réforme ou rejet ? Quel est le verdict de celui qui rejette les sentences divines et appelle à leur abrogation alors qu’il sait pertinemment qu’elles sont mentionnées dans les Textes, comme il le reconnaît lui-même ici ? Musulman ou kâfir ?  Que celui qui cherche la réponse la trouve et agisse en conséquence en se dévouant de ceux qui veulent abroger ce qu’Allah a ordonné.

 

Quel est l’argument décisif sur lequel s’appuie Ramadan pour se permettre d’abroger ce qui est reconnu par l’unanimité des Musulmans comme faisant partie de l’Islam ? La réponse est dans ce dire du même article :

 

« Une majorité de ulémas sont d’accord pour dire que l’application des peines est aujourd’hui injuste, ou au moins « très problématique », et qu’elle ne répond pas à l’exigence de justice du message de l’islam. Prenons acte de ce consensus et exigeons « un moratoire absolu » sur leur application et l’ouverture d’un débat dans le monde musulman relatif aux versets et aux chapitres du droit qui concerne ces pratiques. La réforme ne pourra se réaliser et ces pratiques cesser définitivement (ce que j’ai dit être mon souhait et mon exigence), qu’après cette concertation de l’intérieur qui fera perdre à la lecture littéraliste radical et à la répression toute légitimité islamique »

 

Ce passage est intéressant sur plusieurs plans et c’est pour cela que nous nous y attarderons un moment. Il résume à lui seul l’approche déviante de Ramadan et nous éclaire sur les moyens que ce manipulateur menteur utilise pour répandre ses inepties.

Pour commencer de quelle majorité de ulémas parle ici Ramadan ? Si comme il le prétend une majorité de Savants avait osé affirmer que l’application des peines est aujourd’hui injuste, la réaction dans le monde islamique face à cette affirmation, qui en soi est une parole de kufr, aurait été telle que personne ne l’aurait ignorée ! Voyez simplement ce que fut la réaction des Musulmans lorsque le tartuffe enturbanné de Tantawi a félicité Sarkozy pour la loi d’interdiction du voile ! En outre quand bien même une majorité de Savants aurait soutenu un tel dire, leur parole ne constituerait en rien un alibi valable pour proposer carrément une abrogation des sanctions de la Chari’a, ce qu’aucun homme sur terre n’est autorisé à faire même pas le « très docte » et « très cultivé » Ramadan ! Ensuite notre pauvre Tareq noyé dans la contradiction se reprend un peu et dit que cette majorité de Savants, dont il ne mentionne pas un nom, alors que l’affirmation qui leur attribue est très grave, admet que l’application des peines est au moins très problématique. Puis il réitère et affirme à nouveau que l’application de ces peines n’est pas conforme aux exigences de justice du message de l’Islam. Injuste, problématique et à nouveau injuste, finalement quelle est l’opinion exacte de ces Savants inconnus sur l’application des peines aujourd’hui ?

Mais ce qui suit est pire encore, lorsqu’il dit : Prenons acte de ce consensus et exigeons un moratoire absolu sur leur application ! A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons !

L’opinion qui est que l’application des peines de la Chari’a est injuste est qui rappelons le est une parole de kufr, et qui serait selon Ramadan celle d’une majorité de Savants, dont pas un n’est cité, se transforme à la phrase suivante en consensus ! Or, Ramadan n’ignore certainement pas que la majorité ne signifie pas le consensus. Et que le consensus en Islam tel qu’il est défini dans les ouvrages des fondements du droit ne peut se faire qu’à partir des Textes et il ne peut exister de consensus, quand consensus il y a, sur une question qui n’est pas appuyée par un Texte[1]. Comment pourrait il donc y avoir un consensus soutenant que l’application des peines de la Chari’a est injuste et qu’il faut les abroger définitivement, alors que cette affirmation constitue le kufr et la négation des Commandements d’Allah !

Et c’est à partir d’un tel raisonnement aussi scabreux que Ramadan se permet de dire ensuite exigeonsun moratoire absolu pour que ces pratiques cessent définitivement, ce qui est son souhait et son exigence !    

Pour qui te prends tu Ramadan pour exiger quoi que ce soit, toi qui a bafoué les fondements de l’Islam, toi qui côtoie les ennemis d’Allah devant lesquels tu fais le larbin et  te comportes comme le plus vil des indigènes colonisés. De quelle autorité dispose un individu de ton espèce pour exiger l’abrogation définitive des Commandements d’Allah, ce que même un Prophète n’est pas autorisé à faire ! Où est ta raison Ramadan et surtout qu’as-tu fais de ta Foi ? 

 

Dans « Peut on vivre avec l’Islam », ouvrage dans lequel Ramadan essaie en vain de répondre aux critiques injustifiées que fait un kâfir (Jacques Neirynck) à l’Islam, on retrouve également des propos étranges indignes d’un Musulman. En voici quelques exemples :

 

J.N. (le kâfir sus mentionné) : En résumé on pourrait dire que la shari’a occupe la même position, par rapport au droit tel qu’il est pratiqué en islam, que la Déclaration des droits de l’homme par rapport au droit civil ou au droit pénal dans les pays occidentaux. C’est une déclaration d’intention, c’est un ensemble de grandes orientations ?

T. R. (Tareq Ramadan) répond ainsi : Il s’agit de la référence effectivement qui orientela pensée et l’intelligence humaine à un travail permanent de lecture, d’application, de prolongement et d’adaptation. [Page 133]

 

 Le statut du dhimmi chez Ramadan est en opposition totale avec les Textes et celle de l’ensemble des Savants de l’Islam. Ainsi Ramadan fait du dhimmi (membre des communautés juive et chrétienne vivant en terres d’Islam) un citoyen à part entière… Ce qui n’est que pure invention de sa part. Il dit :

 

Le statut du dhimmi, du « protégé », qui est l’autre appellation pour les non musulmans vivant dans les sociétés musulmanes, n’a pas toujours été identique : on l’a parfois élevé au rang de vrai citoyen, ce qui est l’orientation islamique, et parfois on en a donné une lecture restrictive et clairement discriminante, ce qui en est la trahison. [Page 134]    

 

Des siècles de présence juive et chrétienne en terre musulmane en témoignent et leur engagement, aujourd’hui, à des postes clefs du pouvoir, des administrations et de la sphère économique le prouve malgré les manquements qu’il faut également reconnaître et dénoncer.

[Page 134]

 

Comme si les sociétés pseudo islamiques d’aujourd’hui étaient une référence en matière de Droit islamique ? Et Ramadan n’est pas sans ignorer que les lois de ces pays n’ont rien d’islamiques. Une fois de plus on a affaire ici à la mystification et au mensonge qui sont des instruments de prédilection de Ramadan quand il veut faire dire aux Textes ce qu’ils ne disent pas.

 

Voilà ce que préconise Ramadan et qu’il prétend être la position véritable de l’Islam concernant le statut du dhimmi, s’opposant ainsi et une fois de plus aux Sources de l’Islam les plus établies du Qor’an, de la Sunna et de l’exemple des Compagnons et de leurs Suiveurs biens guidés, auxquels il oppose ceci :

 

mais il y a des principes inaliénables : respect de la personne et de sa pratique, accès à une citoyenneté égalitaire et équitable  [Page 134]

 

 

Ramadan concernant le hadith authentique rapporté par Bokhari et mis en application par ‘Omar ibn el Khattab du temps de son Califat et qui commande de faire sortir tous les kuffars de la Péninsule arabique a dit aussi :

 

Le seul énoncé de ce texte (il s’agit ici d’un hadith authentique) ne peut faire oublier les principes supérieurs de l’islam qui sont le respect de la foi d’autrui, sa liberté de conscience et de pratique et le refus de toute contrainte en matière de religion. S’il est clair que l’on n’imagine pas une église à La Mecque ou à Médine proprement dites parce que ce sont des espaces musulmans portant une dimension sacrée par nature, il n’en est pas de même des autres villes et régions du pays. [Page 135-136]

 

Vois cher lecteur la légèreté dont fait une fois de plus preuve cet égaré face aux Textes et face à ce hadith authentique dont le sens est sans équivoque et qui ordonne de manière claire l’expulsion de tous les kuffars de la Péninsule arabique et que ‘Omar et les Califes biens guidés après lui ont appliqué scrupuleusement. Alors que Ramadan lui autorise carrément la construction des églises en Arabie !

 

C’est toujours dans cet ouvrage qui est du point de vue islamique, une véritable horreur, et un argument contre son auteur, que Ramadan remet en cause encore et toujours les concepts de « Dâr el Islam » (Maison de l’Islam) et « Dâr el Harb » (Maison de la guerre) dont il a remplacé ce dernier par une nouvelle notion de sa propre invention qu’il appelle « Dâr ech chahâda » (Maison du témoignage).

C’est aussi dans ce torchon exaspérant qu’il dit concernant le cas du Musulman qui serait polygame et qui vivrait en France :

 

S’il est déjà engagé, comme dans votre exemple dans une vie polygame, il doit soit faire le choix de ne pas s’installer en France, soit clarifier sa situation pour être en règle avec le droit du pays où il réside [Page 205]

 

C'est-à-dire que ce Musulman doit divorcer de ses autres épouses s’il en a plusieurs et les abandonner pour être en règle avec les lois des kuffars ! Sachant que la polygamie est autorisée en Islam, et que le divorce est une chose détestée d’Allah, que prouve cette fatwa de Ramadan, sinon que son auteur est dans un égarement lointain ! 

 

Quels commentaires pourrait on ajouter de plus à cette démonstration flagrante, faite par la bouche même de Ramadan qui témoigne ici de son propre égarement et de son penchant évident pour la mystification et la manipulation. Qu’Allah –‘azza wa jalla- ramène Tareq Ramadan à l’Islam et qu’Il préserve tous nos frères et toutes nos sœurs abusés par les discours déviants et incohérents de cet homme, d’emprunter les voies tortueuses vers lesquelles cherchent à les entraîner Tareq Ramadan, ce prédicateur de la décadence.

 

Mais que Tareq se souvienne, et nous tous avec lui, que les portes du repentir demeurent ouvertes et que celui qui marche vers Allah, ‘azza wa jalla, sans rien lui associer, Allah –‘azza wa jalla- s’empressera vers lui… 

 

Et Allâh est plus savant !

 

Qu'Allah guide Tariq Ramadhan et préserve les musulmans de ces ambiguités !



[1] Voir par exemple, «El wajîz fi oussoul el fiqh » de Wahbat  Zouhaïli ou « ‘Ilm oussoul el fiqh » de Muhammad Khallaf ou « Majmou el fatawi » d’Ibn Taymiya volume 19 page 145/146   

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