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Oui, contrairement à ce que dit Tariq, qui se revendique lui-même fièrement de l’école réformiste, le colonialisme n’est pas un phénomène d’hier, il a toujours été et est même aujourd’hui plus que jamais d’actualité. L’attaque contre l’Afghanistan, par exemple n’est en rien une attaque contre un état qui serait un refuge de « terroristes », il est surtout une tentative de la part de Bush et avec lui tous les dirigeants européens, de faire tomber un régime sur lequel les Occidentaux n’auraient aucun moyen de contrôle. Il s’agit ensuite comme cela s’est toujours passé dans les entreprises coloniales, de sortir un pantin de son placard complètement dévoué à l’Occident, servant uniquement les intérêts de ses maîtres, et de l’imposer au peuple afghan. Et le comble dans ces combines sinistres est qu’on a massacré et qu’on continue de le faire, des milliers d’innocents parmi nos frères et nos sœurs en Islam, on les appauvrit un peu plus, on a imposé chez eux une dictature déguisée, et tout cela au nom de la liberté et de la démocratie et pour le respect des droits de l’homme. Un autre exemple flagrant de cette politique est celui de l’Irak, ou pour donner un semblant de légitimité à un tyran à la solde des américains on a fait revêtir un burnous blanc et un keffieh un ex agent de la CIA que l’on a imposé ensuite au peuple irakien. Et il en est de même depuis toujours avec tous les pays dont les régimes n’ont pas fait une allégeance totale et inconditionnelle aux américains ou aux européens. Et nous devrions nous Musulmans, être mieux placés que quiconque pour comprendre cela, nous qui sommes et resterons la cible privilégiée des kuffars :

 

            « Les nations se rassembleront contre vous, à la manière de mangeurs s’asseyant autour d’un même plat » dit un jour le Prophète à ses Compagnons. Alors l’un d’eux demanda : « Serons nous donc si peu nombreux en ce jour ! ». Le Messager d’Allah, lui répondit : « Non, vous serez en ce jour nombreux, mais semblables aux débris charriés par le torrent. On ôtera du cœur de vos ennemis la crainte que vous leur inspiriez jadis, et dans vos cœurs seront déposés la négligence. ». On demanda alors à l’Envoyé d’Allah, ce qu’est cette « négligence », et il répondit : « C’est l’amour de ce bas monde, et la peur de la mort ! »[1].

 

Conclusion : Parler, comme le fait Tareq ici, du colonialisme comme d’un phénomène d’hier, n’est pas la réalité, mais ce n’est pas ce qui est le plus fâcheux dans ce passage. D’autant plus que Tareq, pour être honnête, fait lui-même à juste titre, allusion au fait que les dictateurs de nos pays sont toujours soutenus par les occidentaux (voir citation p. 20). Nous avons juste voulu aborder la question pour cadrer le débat et parce qu’elle est liée à ce qui nous préoccupe véritablement ici, à savoir l’idée d’un Etat islamique comme modèle et que Tareq remet en question. Nous avons jusqu’ici vu que les pays musulmans ont toujours été gouvernés, plus ou moins en conformité avec les règles de base de la Chari’a[2]. Ce qui a donc cours actuellement dans les pays Musulmans, d’instauration et de maintien par la force de régimes corrompus imposés et soutenus par l’occident, n’est donc pas acceptable d’un point de vue islamique. La norme a donc toujours été dans nos pays la prédominance de la Chari’a, depuis l’arrivée du Prophète Muhammad –‘alayhi salat wa salam- jusqu’en 1924, chute du Khalifa qui s’est faite par l’entremise du kâfir d’Attaturk. Ce que s’évertuent à essayer de faire croire toute une frange de soi disant orientalistes et spécialistes du monde arabo-musulman (les Kepel, Etienne, Jacquart, Basbous, Sfeir et compagnie…), régulièrement invités sur les plateaux télévisés est que l’Islam politique serait une dérive de l’Islam encouragé par les visions de certains penseurs musulmans moderne tels que Hassan el Banna ou Sayyid Qotb. Garaudy, qui se serait soi disant converti à l’Islam, désigne même l’islamisme comme une maladie de l’Islam dans « grandeurs et décadences de l’Islam ». Alors qu’il n’existe pas en Islam une chose que l’on nomme islamisme et qui en serait une dérive, une maladie, tout comme les termes « fondamentalisme », « intégrisme » ne veulent absolument rien dire.

            L’Islam comme chaque Musulman sait ou du moins n’est pas censé ignorer, est le nom donné par Allah –‘azza wa jalla-, Seigneur de tous les hommes, au mode de vie à part entière (Din) offert par Miséricorde aux humains, auquel notre Créateur attend que l’on se conforme et qu’Il agréé en dehors de tout autre Din :

 

            « Le Din pour Allah, est l’Islam » [La Famille de ‘Imrân : 19]

 

            « Celui qui désire comme Din un autre que l’Islam, cela ne sera pas accepté de            sa part, et il sera au nombre des perdants dans l’Autre Monde. »

            [La Famille de ‘Imrân : 85]

 

Et naturellement, ce Din possèdent des fondements et des principes de base, desquels découlent inévitablement des règles, et un code de conduite complet et parfait, le tout érigé et révélé par le Connaisseur de l’Invisible et du Visible, le Juge des juges, Le Plus Miséricordieux.

 

            « Aujourd’hui J’ai rendu parfait, pour vous, votre Din, et parachevé, envers      vous,   Mon Bienfait, et Il m’agrée que l’Islam soit votre Din. » [La Table : 3]

 

La revendication de l’appartenance à l’Islam, qui signifie soumission, n’a de sens que dès lors que l’on accepte de son plein gré et en connaissance de cause les principes inaliénables qui le constituent. L’échec de toutes les idéologies humaines résident entre autres dans le fait qu’elles sont dans l’incapacité de proposer une alternative salutaire pour l’humanité qui engloberait tous les aspects de la vie humaine. Les imperfections et les incohérences sont donc le propre de tout système humain, même si certains sont moins pires que d’autres. C’est donc cette caractéristique propre uniquement à l’Islam qui distingue fondamentalement ce dernier des courants de pensée forgés par l’esprit de l’homme dont les capacités, ne l’oublions pas, restent restreintes. Et c’est aussi cette idée d’un Islam qui englobe tous les aspects de la vie humaine aussi bien spirituels que temporels qui dérangent au plus haut point tous les kuffars et notamment ceux qui se sont emparés injustement d’un pouvoir et d’une autorité qui n’est pas la leur, en vue d’assujettir d’autres hommes. Comme nous venons de le dire, la revendication de l’appartenance à un courant de pensée, à une idéologie, ne peut se faire que lorsque l’on en accepte pleinement les fondements et les principes de base les constituant. Si je venais à dire, par exemple, à Sarkozy que je suis pour l’obligation du port du voile à l’école et partout ailleurs, et que malgré cela je me désigne en publique comme laïque et républicain (qu’Allah me préserve du kufr), il ne manquera certainement pas de me faire remarquer avec tous les sarcasmes et le mépris qu’il peut, que je ne suis pas sérieux. Et ce n’est pas Tariq Ramadan qui me contredira sur cela, lui qui dans une émission télévisée récente a subi ce genre de mésaventure[3]. Et j’aurai beau essayer de démontrer à Sarkozy que ma position n’est pas une atteinte aux principes sacro saints de la république (comme essaie de le faire à tort et vainement Tareq), cela n’y fera rien. Le bougre restera intangible et indéfectible et campera à fond sur ses postions et les défendra avec toute la hargne et la rage qu’il peut, finalement comme un bon vieil intégriste qu’il est. Sauf que de lui, on dira que c’est un mec bien, un défenseur des valeurs républicaines, et parce qu’il a la loi de son côté ou plutôt l’opinion publique, ou encore les médias ou peut être certains lobbies, en tout cas ce n’est ni la justice, ni la vérité, ni même la raison, on déclarera plutôt « hors la loi » ceux qui sont en désaccord avec la tendance officielle et on les pointera du doigt, et c’est eux qu’on accusera d’être des intégristes etc. Tout cela pour dire que l’adhésion à une idéologie, une religion, un système quel qu’il soit implique l’acceptation des fondements de ce système et aucun n’échappe à cette règle (même pas l’anarchie). Ces fondements donnent ensuite inévitablement naissance à des orientations politiques, économiques et sociales et à un code de conduite spécifique. Remettre en cause les fondements, conduit inévitablement au non respect des règles qui en découlent.

 

Pourquoi en serait il autrement avec l’Islam ? Et au nom de quoi s’autorise t il à dire que l’Etat islamique n’est plus la seule réponse possible ?!

Qu’est ce qu’un Etat islamique sinon la réalisation, l’application, la concrétisation des Commandements d’Allah sur Sa terre et parmi Ses Créatures, qui constituent ce qu’on appelle la Chari’a ?

Tareq oublie t il ou ne sait il pas que la Chari’a n’est rien d’autre que la manifestation de la Volonté d’Allah -‘azza wa jalla- et le reflet de Ses Attributs Sublimes ? Et que par conséquent  remettre en question son application, ou ses principes fondamentaux c’est s’attaquer directement aux fondements de l’Islam, et en particulier à celui essentiel du Tawhid, dont décidément Tareq à une vision bien personnelle.

Oui la Chari’a est  une des nombreuses manifestations des Attributs d’Allah –‘azza wa jalla-, et du Tawhid. Et c’est ce que nous aimerions expliquer et démontrer dans ce qui suit avec l’Aide d’Allah –‘azza wa jalla- et Son Agrément.

Nous venons de dire que la reconnaissance, le recours à la Chari’a (la Législation) et son application, constitue un fondement du Tawhid. Ceci est clair pour celui qui admet qu’Allah est le Créateur, et que la raison d’être de l’homme est de Le servir, et que la conséquence de cela sera la rétribution selon nos actes dans l’au-delà.

 

            « Et Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu’ils me servent »  

            [Ceux qui éparpillent : 56]                    

                

Et ce, malgré son contentement vis-à-vis de nous et de notre adoration comme Il le dit :

 

            « Moussa dit : - Si vous êtes mécréants vous et tous ceux qui peuplent la Terre, Allah   n’a assurément besoin de rien et Il est le Digne de Louanges. »

            [Ibrâhim : 6]

 

Allah –‘azza wa jalla- a créé les êtres de façon à ce qu’ils soient disposés de manière innée à Le reconnaître, et à L’adorer Seul, et Il a envoyé aux hommes des Messagers afin de leur rappeler cette Vérité inhérente à leur nature, et afin de leur enseigner la voie de se rapprocher et d’adorer leur Créateur.

           

            « Les hommes formaient une seule communauté. Allah envoya alors les            Prophètes comme porteurs de bonne nouvelle et comme avertisseurs. Il fit       descendre avec eux    Le Livre en toute vérité et justice, afin qu’il soit arbitre      entre eux dans leurs différends. »

            [La Vache : 213]

 

Ibn Kathir dit dans son Tafsir [1/250] : « Ibn ‘Abbas a dit : - Entre Adam et Noé se sont écoulés dix siècles durant lesquels a régné la Chari’a de Vérité. Puis les hommes ont divergé, et Allah a donc envoyé les Messagers comme annonciateurs de bonne nouvelle et avertisseurs. » [Rapporté par El Hakam qui a déclaré la chaîne de transmission de ce dire authentique].

Avant de parler du lien qui existe entre la Chari’a et le Tawhid, il est nécessaire ici de définir un minimum ce qu’est le Tawhid. Ce qu’il faut savoir d’abord, c’est que le Tawhid se compose de deux aspects fondamentaux indissociables :

 

            a) Le Tawhid de la divinité, de la Seigneurie, de la Souveraineté et de la Puissance (en arabe             « rouboubiya ») :

 

Cela consiste à reconnaître l’Unicité d’Allah et que Son Essence est Unique ainsi que Ses Actes et Ses Noms et Attributs et qu’Allah ne possède ni associé ou égal dans Ses Actes et que rien, ni personne ne partage avec Lui Ses Attributs. Toute personne qui attribut à un autre ou à autre chose qu’Allah –‘azza wa jalla- une de Ses Qualités, est donc un associateur (mouchrik) donc un kâfir.

 

            « Et il donne à Allah des égaux afin d’égarer les gens de Sa Voie. Dis : - Jouis de ta    mécréance encore  un peu de temps ! Tu fais partie des gens de           l’Enfer. »

            [Les Groupes : 8]

 

Et parmi les Actes qui relèvent exclusivement de l’Autorité d’Allah et qui constitue une de Ses prérogatives exclusives, il y a est celui de légiférer pour Ses créatures par l’instauration de règles juridiques, de commandements ou d’interdictions. Nombreux sont les versets qui affirment clairement que la Législation et le Jugement (en arabe le Hukm) n’appartiennent qu’à Allah, dont en voici quelques uns seulement :

 

            « Et le Hukm n’appartient qu’à Allah » [Les Troupeaux : 57]

            « A Lui appartient le Hukm » [Les Troupeaux : 62]

            « A Lui appartiennent la Création et la Décision » [El A’râf : 54]

            « Et quel que soit la chose sur laquelle vous divergez, le Hukm en revient à        Allah » [La Consultation : 10]

            « Et personne ne s’associe à Lui dans Son Hukm » [La Caverne : 26]

            « Ou ont-ils des associés ayant légiféré en matière de Din, ce qu’Allah n’a pas   autorisé » [La Consultation : 21]

           

Par conséquent celui qui s’érige en législateur se veut associé, concurrent d’Allah dans Sa Souveraineté, et cherche à se faire obéir comme Le Seigneur Seul mérite de l’être. Quant à celui qui obéi à cet usurpateur, à ce tyran, il ne fait que reconnaître son autorité et le prend alors comme seigneur en dehors d’Allah –‘azza wa jalla-. Ce qui fait de lui un mouchrik.

 

            « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines comme seigneurs en dehors   d’Allah »

            [Le Repentir : 31]

 

Concernant ce verset, ‘Adi ibn Hâtim, un chrétien converti à l’Islam, a entendu le Prophète –‘alayhi salat wa salam- réciter ce passage du Coran. Il dit alors au Prophète : « Nous ne les adorions pas. » Le Messager d’Allah répondit alors : « Ne déclarent ils pas illicites ce qu’Allah a déclaré licite, et licite ce qu’Allah a rendu illicite, et vous leur obéissez en cela ?

-Certes, répondit ‘Adi.

-Voici alors leur adoration. » [Ahmed, Tirmidhi hadith hassan]

Le Cheikh Muhammad El Amin Chanqîti –qu’Allah lui fasse miséricorde-  a dit dans son tafsir « L’exposé le plus éclairé sur l’interprétation du Coran par le Coran » volume 7 p. 169 :

« Dès lors que légiférer et établir des lois, qu’elles soient juridiques (char’iya) ou liées à la création (kawniya), sont des prérogatives exclusivement divines, comme l’indique les versets cités, celui qui suit alors une autre législation que celle d’Allah, a fait du législateur son seigneur, et l’a associé à Allah ».

A partir de là, il apparaît que la Législation est un Droit exclusivement divin, un pilier de la Souveraineté d’Allah, et donc du Tawhid ; et qu’une faille dans ce domaine conduit à l’annulation pure et simple du Tawhid, et donc au kufr. Ainsi qu’Allah –‘azza wa jalla- le dit :

 

            « Et Allah ne vous ordonne pas de prendre les Anges et les Prophètes comme    seigneurs, vous ordonnerait Il le kufr après que vous vous soyez soumis ?! »

            [La Famille de ‘Imrân : 80]

 

Si prendre les Anges et les Prophètes comme seigneurs constitue le kufr, que dire de celui qui prend pour maîtres en dehors d’Allah, les législateurs humains, parmi les kuffars d’occident et de leurs frères qui « gouvernent » les pays musulmans.

Voici en ce qui concerne le Tawhid Rouboubiya. L’autre aspect fondamental du Tawhid qui est lié à la question de la Chari’a, du Jugement et du Pouvoir en Islam est ce qu’on a appelé le Tawhid Oulouhiya (Unicité d’Allah dans l’adoration).

 

            b) Tawhid Oulouhiya :

 

Cela consiste à consacrer toutes les formes d’adoration (du cœur et du corps) à Allah Seul, qui est en arabe le « Ilâh » (l’Être digne d’adoration). Celui qui se consacre à cette adoration est donc le Croyant Mouwahhid (adepte du Tawhid), et celui qui ne le fait pas est alors le kâfir mouchrik (« associateur »).

Mais l’adoration n’est valable que lorsqu’au préalable l’homme s’écarte du chirk :

 

            « Et adorez Allah, et ne Lui associez rien » [Les Femmes : 31]

            « Adorez Allah et écartez vous du taghout » [Les Abeilles : 36]

 

Dans cet aspect du Tawhid ce n’est plus comme dans le Tawhid Rouboubiya, simplement la reconnaissance de la Souveraineté d’Allah qui est exigée, mais ce qui est visé c’est l’adoration exclusive d’Allah par sa volonté et ses actes. Cette forme du Tawhid garantit et implique le Tawhid Rouboubiya, mais le contraire n’est pas forcément le cas. Celui qui adore Allah Seul (Oulouhiya), est celui qui reconnaît véritablement Sa Souveraineté et Ses Attributs (Rouboubiya). Dès lors la reconnaissance uniquement de la Souveraineté d’Allah (Rouboubiya), ne fait pas de l’homme un Croyant, tant qu’il ne s’est pas conformé à l’autre aspect du Tawhid la Oulouhiya. Ce fut le cas des idolâtres à l’époque du Prophète qui reconnaissaient Allah –‘azza wa jalla- en tant que Créateur, avec tous les Attributs de Sa Souveraineté, mais qui adoraient en dehors de Lui des pierres.

 

            « Et si tu leur demande qui les a créés, ils te diront alors Allah. Qu’ont-ils          donc à inventer » [L’ornement : 87]

 

Et c’est encore le cas de nos jours de l’écrasante majorité de ceux qui se revendiquent de l’Islam, et qui en réalité ne vouent pas à Allah le culte qui lui est du. Le Tawhid Oulouhiya est donc l’adoration exclusive d’Allah –‘azza wa jalla-. Et parmi les actes d’adoration obligatoires qui doivent être consacrés à Allah Seul se trouve le Hukm (Jugement, Législation, le fait d’avoir recours à son Jugement et  à l’application de Son Jugement).

 

            « Et le Hukm n’appartient qu’à Allah, Il vous a ordonné de n’adorer que Lui. »           [Yûssuf : 40]

 

Ce verset constitue une preuve évidente que le Hukm fait partie intégrante de l’Adoration (‘Ibâda). Et de ce fait le chirk dans le Hukm est le chirk dans la ‘Ibâda.

 

            « Rien ne Lui est associé dans Son Hukm » [La Caverne : 26]

            «… et n’associe rien dans sa ‘Ibâda » [La Caverne : 110]

 

Cette Adoration qu’est le Hukm est une obligation pour tous les hommes, qu’ils soient dirigeants ou dirigés. Il incombe donc au Hâkam (celui qui dirige, exerce l’autorité) d’appliquer la Chari’a.

 

            « Et juge entre eux d’après ce qu’Allah a révélé et ne suis pas leurs passions. » [La Table : 49]

 

Et Allah -‘azza wa jalla- a décrété que celui qui n’agit pas ainsi est un kâfir.

 

            « Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a révélé, voici les mécréants. » [La Table : 44]

 

La simple reconnaissance de la Souveraineté d’Allah, dans ce domaine n’est donc d’aucune utilité, si le Musulman ne se conforme pas aussi à cet autre aspect fondamental du Tawhid qui consiste à rechercher le Hukm d’Allah et à s’y soumettre.

Le Cheikh Ibn Taymiya –qu’Allah lui fasse Miséricorde- a dit :

« Celui qui a attribué à Allah un associé dans ce qui revient exclusivement à Allah de la Oulouhiya et Rouboubiya est un kâfir selon le consensus de la Umma » [« Majmou’ el fatawi-1/88].   

En résumé, celui qui par exemple prie, jeûne mais concède à un autre qu’Allah le Hukm et s’en remet à son Jugement de son plein gré, a adoré un autre avec Allah et est donc un kâfir mouchrik. Et c’est ce qui a cours dans les sociétés jahyliennes modernes, où les hommes on recours, et s’en remettent au jugement d’autres hommes, à leurs législations fabriquées, à leur constitutions qui sont la plus grande manifestation de kufr, comme par exemple ces extraits de la constitution égyptienne, le prouvent :

 

« C’est l’assemblée populaire qui détient le pouvoir législatif » [Article 86] 

« Le jugement dans les tribunaux se fait par la loi » [art.165]

« Aucun crime n’est reconnu et aucune peine n’est appliquée que conformément à la loi »

[art.66]

Et toutes les constitutions du monde sont sur ce modèle.

 

Nous avons voulu démontrer ici que la question du recours à la Chari’a et de son application n’est pas seulement une question de halâl (licite) ou harâm (illicite), mais que c’est avant tout et surtout une frontière entre :

-la Foi et le kufr,

-l’Islam et la jahiliya,

-le Tawhid et le chirk.

Si dans une organisation ou une société le Hukm est celui d’ Allah –‘azza wa jalla-, c’est alors là le règne de la Foi, de l’Islam et du Tawhid. Mais si c’est celui d’un autre, c’est alors le règne du kufr, de la jahiliya, et du chirk.

Or, l’affirmation de Tareq Ramadan : « Hier, face au colonialisme, on croyait qu’il n’y avait qu’une seule réponse possible, un modèle, l’Etat islamique. Maintenant nous savons que penser en ces termes de modèle idéal est inadéquat… », par rapport à ce qui vient d’être dit pose un sérieux problème de Tawhid. Et lorsque Tareq dit « nous savons », il serait opportun de citer des sources valables et non de se contenter de dire que le courant réformiste dont il fait parti, l’autorise à penser dans ce sens. Et mentionner Qarâdhâwi ou Abduh ne justifie pas l’injustifiable. Il est effrayant de voir avec quelle légèreté, et négligence cet homme se permet d’affirmer de telles énormités en publique au nom de l’Islam, et cela juste par crainte de l’opinion que les kuffars se feraient de lui s’il osait enfin dire la Vérité tel qu’est censé le faire tout Musulman et à fortiori celui qui se présente comme un prédicateur ou un représentant de l’Islam !   

Car il s’agit bien ici d’une énormité. En effet cet énoncé implique que si l’Etat islamique (régi par la Chari’a) n’est plus la seule réponse possible, c’est alors un état non islamique, régi par autre chose que la Chari’a, donc les lois des kuffars, qui serait alors éventuellement la réponse ! Et cela implique donc la possibilité pour le Musulman d’accepter l’autorité des kuffars et de s’y soumettre de son plein gré, et d’en reconnaître la légitimité, ce qui en soit constitue déjà le kufr. Sans parler des conséquences plus ou moins directes d’une telle approche qui sont la participation à l’application, voire l’élaboration de ces lois, le soutien et l’implication directe dans le maintien de l’ordre impie (police, armée, renseignement…), tout cela étant bien évidemment formellement interdit en Islam et constituant des actes de reniement de la Foi !

Ensuite lorsque Tareq ose dire « que penser en termes de modèle idéal est inadéquat », doit on comprendre que le respect et l’application stricte de la Chari’a, ainsi que les Textes (Coran, Sunna et Consensus des Savants) nous le commandent n’est plus de mise ! C’est alors remettre en cause la capacité, la validité et la légitimité de la Chari’a en tant que Législation Parfaite Révélée pour couvrir tous les besoins de l’homme tant sur le plan individuel que collectif. Et ceci aucun Musulman n’a le droit de le faire, et une telle attitude relève de véritables lacunes et ignorance concernant la nature réelle de la Chari’a et l’approche juste des Textes sur lesquels se fonde la Législation d’Allah –‘azza wa jalla-.

Contrairement à ce que  les affirmations étranges de Tareq pourraient laisser croire, le respect et l’application de la Chari’a ne sont nullement de nos jours devenus inadéquats. Au contraire ils sont aujourd’hui plus que jamais la seule réponse valable au chaos dans lequel l’occident veut entraîner avec elle le monde entier. Ce sont les pseudo réformateurs, issus de l’époque coloniale, subjugués par l’occident qui se sont permis vis à vis des Textes, des libertés auxquelles il n’avaient pas droit. Ce courant de pensée « réformiste » apparu surtout durant la deuxième moitié du 19° siècle en Egypte, sous l’instigation de Rifâ’a Tahtawi puis ensuite de Jamal Din el Afghani et de son disciple Muhammad ‘Abduh, prétendait vouloir opérer une réconciliation entre la Chari’a et les lois des kuffars. Ils se sont alors lancés dans une recherche de concordances entre les systèmes occidentaux impies et l’Islam. La conséquence de cette approche non conforme aux fondements du Tawhid et en opposition avec la Sunna a conduit ces pseudo réformateurs, atteints par le complexe du colonisé, à prôner une réinterprétation des fondements de la Chari’a conduisant, soi disant, à une évolution conforme aux nouveaux acquis sociaux et politiques modernes, autrement dit conforme à la volonté du colon occidental impie. Voilà la véritable cause du retard des Musulmans ! Et ce n’est en aucun cas l’attachement ou la fidélité aux enseignements de l’Islam, à la Chari’a ou la Sunna comme l’ont prêché ces derniers et comme continuent de le faire ceux qui suivent actuellement leurs traces, et qui parle de « contextualisation des Textes », ou de s’ériger en « médiateur critique » de la Parole d’Allah (expressions de Tareq de lui-même) ! Cette approche des Sources islamiques l’a même conduit à remettre en question des principes, ou à revisiter des règles et définitions reconnues par le Consensus des Savants de l’Islam depuis des siècles et ce, sous prétexte que ce n’est « pas sa conception de la modernité », ou parce qu’elles ne sont pas conformes « aux principes de liberté de conscience, ou individuelle » à l’occidentale ! Ainsi que nous le verrons plus loin ! La réforme en bien des Musulmans doit passer non pas par une remise en question des principes fondamentaux de leur Din, qui ont été la cause de leur élévation et de leur réussite à l’époque de leur mise en application. Mais la réforme réside dans l’œuvre pour la restauration de ce qui fut jadis les raisons, les causes, les éléments de notre grandeur, à savoir la fidélité aux principes intangibles du Tawhid et l’observance de la Tradition du Prophète Muhammad –‘alayhi salat wa salam-, dans lesquels se trouvent véritablement notre bien être dans ce monde et l’autre. Mais si nous Musulmans continuons à suivre les traces de nations égarées vouées au culte du chaytân, et si nous persistons à vouloir les imiter en toutes choses, comment alors pourrons nous espérer une amélioration notoire de notre situation. C’est la voix de ces prédicateurs imprégnés de la culture et de l’éducation à l’occidentale, ayant oublié les repères et les références islamiques, qui sont une source de malaise pour la communauté et qui véritablement sont la cause de son abâtardissement. La libération physique de notre Communauté ne peut avoir lieu que par une libération spirituelle et intellectuelle totale des carcans imposés dans le monde entier par la guerre totale (militaire, économique, politique mais aussi idéologique) acharnée et féroce que les kuffars nous livrent en permanence. Voilà la véritable réforme qui mène au succès, quant aux altérations des fondements de l’Islam auxquelles se livre Ramadan, par ses élucubrations démagogiques, et ses spéculations pseudo rationalistes elles ne sont que source d’égarement.

Mais revenons au problème de l’Etat islamique, que Ramadan ne considère pas comme la seule réponse possible pour notre Communauté. Une telle affirmation ne peut émaner que d’un individu remettant en cause l’application de la Chari’a, ou tout au moins ayant une vision erronée sur la question. Or nous avons ci-dessus démontré que l’application de la Chari’a et sa reconnaissance sont tous deux liées au Tawhid.

Il nous apparaît opportun dans ce qui suit pour dissiper tout doute sur la question, d’exposer certaines caractéristiques propres à la Chari’a afin de démontrer que le bien être de l’humanité entière et des Musulmans en particulier passe par l’instauration de la Chari’a, et non par l’instauration de la démocratie que prêche Tareq.

Nous avons vu dans ce qui précède que l’application de la Chari’a fait partie des obligations qui incombent à tout Musulman et à toute Musulmane, qu’ils soient dirigeants ou dirigés, et que cette obligation relève des fondements de la Foi, et que le non respect de ce pilier est le reniement pur et simple du Tawhid. L’obligation de l’application de la Chari’a est lié au fait qu’elle est Révélation de la part du Seigneur des hommes, et que de ce fait elle répond à elle seule, à tous les besoins de tous les hommes et à toute les époques. Voilà le credo des Croyants concernant la Chari’a que les kuffars cherchent à faire passer pour de la barbarie,   oubliant un peu trop vite que les vrais barbares ce sont eux ! Et dans ce qui suit, nous nous proposons avec l’aide d’Allah –‘azza wa jalla- de donner à nos chers frères et sœurs en Islam une autre approche de la question de la Chari’a, conforme aux enseignements du Coran, de la Sunna et des Savants de l’Islam, parmi nos pieux prédécesseurs.

 

Pour commencer, je rappelle à mes frères et sœurs et qu’Allah nous guide tous vers ce qu’Il agrée, que la Révélation de l’Islam faite au Prophète Muhammad Ibn ‘Abd Allah –‘alayhi salat wa salam-, s’adresse à tous les hommes de tout lieu et de toute époque, et ce jusqu’au Jour Dernier. En outre, étant donné qu’Allah –‘azza wa jalla-, nous commande l’application de Ses Commandements, cela implique que la Chari’a contienne toutes les réponses aux besoins des hommes quant à la gestion de leurs affaires terrestres. Ainsi Allah –‘azza wa jalla- a dit :

 

            « Et Nous t’avons révélé Le Livre qui contient un exposé clair de toute chose     ainsi    qu’une voie droite, une miséricorde et une bonne nouvelle pour les     Musulmans »

            [Les Abeilles-89]

 

            « En ce jour, J’ai, pour vous, parachevé votre Din, et accompli envers vous, Ma           Grâce, et Il m’agrée que votre Din soit l’Islam. » [La Table-3]

 

            « Et si vous êtes en désaccord sur une chose, remettez vous en alors à Allah (cd            au Livre) et à Son Messager (cd à la Sunna) » [Les Femmes-59]

 

            « Et quel que soit la chose sur laquelle vous divergez, le Jugement en     appartient alors à Allah. » [La Consultation-10]

 

La notion de perfection de la Chari’a ne signifie évidemment pas que la Législation de l’Islam, traite en détail de toutes les règles juridiques à appliquer aux questions annexes. La perfection de la Chari’a réside dans le fait qu’elle propose les règles et les fondements à partir desquelles les questions annexes peuvent être abordées en conformité avec l’esprit de la Loi. C’est ce que le Cheikh Ibn Taymiya, par exemple, a confirmé dans « Majmou’ el fatâwi » volume 19 p. 280, en ces termes :

« Et la vérité, celle à laquelle ont adhéré la majorité des Imâms de l’Islam, est que les Textes répondent à l’ensemble des affaires humaines, et certains ont dit à toutes. D’autres on nié cela, à cause de leur manque de compréhension du sens des Textes qui sont la Parole d’Allah et celle de Son Messager, et qui traitent de l’ensemble des affaires humaines. Et ce, du fait qu’Allah a conféré au Messager la capacité d’exprimer en peu de mots un grand nombre d’idées (ceci est appuyé par le hadith rapporté par Bokhari, Muslim, Ahmed entre autres dans lequel l’Envoyé d’Allah a dit : « J’ai été envoyé avec –jawâmi’ el kalim », cd, avec le don de pouvoir en peu de mots énoncer un grand nombre d’idées et de principes). Ainsi le Messager d’Allah –‘alayhi salat wa salam-, a prononcé des paroles générales qui contiennent en elles des fondements de base et des approches globales desquelles ont été tirées d’autres fondements, le tout couvrant un grand nombre de questions annexes. Et c’est de cette manière que les Textes englobent tous les aspects de la vie humaine. »

 

Dans le même ordre d’idée citons un commentaire de l’Imâm Châtibi [mort en 790 H], auteur d’un ouvrage en quatre volumes sur les fondements de la Chari’a (« El Mouwâfaqât), ardent défenseur de la Sunna, qu’Allah lui fasse Miséricorde :

« Si le verset (il s’agit du verset « En ce jour J’ai, pour vous, parachevé votre Din.. »), faisait référence à la perfection de la Chari’a dans le sens où elle apporte une réponse précise à toutes les questions annexes, et bien il est évident que les questions annexes sont sans fin et qu’elles ne peuvent être toutes consignées dans un écrit […]. La notion de perfection à laquelle il est fait référence ici, signifie en fait que le Din contient tous les fondements généraux de base nécessaires desquels découlent les règles concernant les questions annexes sans fin. »

(Voir « El i’tissâm » vol. 2 p.305 de l’Imâm Châtibi).

 

Ibn el Qayyim el Jawziya un des élèves du Cheikh Ibn Taymiya, a quant à lui écrit dans « I’lâm el mouwâqi’in » vol 1. p.49 ce qui suit, concernant le verset [Si vous êtes en désaccord sur une chose, remettez vous en à Allah, et à Son Messager] : « Si le Livre et la Sunna ne contenaient pas la décision pour trancher les différends, et si ils ne suffisaient pas, Allah n’aurait certes pas ordonné que l’on y retourne, car il est inconcevable qu’Allah nous ordonne de nous en remettre dans nos différends à ce qui ne contient pas de réponse. »

Ibn el Qayyim dit aussi : « Et ce fondement constitue un des plus essentiels et des plus utiles, et il repose sur une chose qui est le fait que la Révélation englobe tous les besoins des hommes tant du point de vue de leur connaissance et de leur science que du point de vue de leurs actes. Et cela signifie aussi que le Prophète n’a pas orienté sa Communauté vers les enseignements d’un autre que lui, cependant la Communauté aura toujours besoin de ceux qui transmettent les enseignements du Prophète –‘alayhi salat wa salam-. ».  Et le Cheikh poursuit sa démonstration sur plusieurs pages pour en arriver à cette conclusion : « Et pour conclure, Allah leur a fait parvenir ce qui pour eux contient le bien être ici bas et dans l’au-delà, et Allah ne les a pas orientés vers les enseignements d’un autre que Lui. Comment peut on alors penser que Sa Chari’a parfaite, qu’aucune autre législation au monde ne peut surpasser, serait déficiente et qu’elle aurait donc besoin d’autres acquis politiques, ou d’autres approches ou raisonnements extérieurs, pour la compléter ? Celui qui croit cela, croit que les hommes ont besoin d’un autre Messager après Muhammad. Alors que la raison d’une telle croyance, est la méconnaissance de la Révélation, le manque de savoir et de compréhension, ce qui fut par contre accordé par Allah aux Compagnons du Prophète qui eux se sont contentés de ses enseignements, et se sont dispensés des autres, et qui ont ainsi pu ouvrir les cœurs et les terres. » (I’lâm el mouwâqi’in vol.4 p. 375-377)

 

Après avoir apporté ces éclaircissements quant à la notion de la perfection de la Chari’a, il est désormais nécessaire de démontrer plus en détail comment la Chari’a répond aux besoins, aux intérêts et au bien être des hommes dans ce monde et dans l’autre.

Nous Musulmans croyons fermement en la supériorité absolue de la Chari’a car nous sommes fermement convaincus qu’elle émane d’Allah –‘azza wa jalla-, et dès lors elle reflète nécessairement les Attributs du Législateur « Le Juge des juges » [Houd : 45], « Le Meilleur des juges » [Youssouf : 80], « Le Savant, Le Sage », « Le plus Compatissant des compatissants », « Celui qui juge en toute vérité alors que ceux qui sont invoqués en dehors de Lui ne jugent avec rien, et Il est Celui qui entend et Celui qui voit. » [Ghâfir : 20], Il est Celui qui « sait ce qu’il y a dans les cieux et la terre, il n’en est pas trois qui se réunissent sans qu’Allah soit leur quatrième, ni quatre sans qu’Il ne soit leur cinquième, ni cinq sans qu’Il ne soit leur sixième, ni moins, ni plus sans qu’Allah ne soit avec eux où qu’ils soient, et Il leur fera voir, le Jour du Jugement, ce qu’ils ont accompli, et Allah connaît toute chose. » [La discussion : 7], « Comment se pourrait il que Celui qui a créé ne sache pas, alors qu’Il est le Subtil (en arabe : Latif), Le Bien Informé » [La Royauté : 14], Celui qui dit : « Et certes c’est Nous qui avons créé l’homme, et Nous savons ce que son âme lui insuffle, et Nous sommes plus proche de lui que sa veine jugulaire. » [Qâf : 16] etc.… Voici quelques Attributs du Législateur –‘azza wa jalla-, qu’Il ne partage avec personne. Sa Chari’a ne peut alors être, de même que l’est Sa création, que le reflet de Ses Attributs Majestueux. Ainsi Allah –‘azza wa jalla- décrit Lui même le Qor’an qui contient cette Chari’a en ces termes :

 

            « Ce Qor an guide vers la Voie la plus droite » [Le Voyage Nocturne : 9]

       

            « O vous les hommes, il vous est certes parvenu une exhortation de la part de votre       Seigneur, ainsi qu’une guérison des cœurs, une bonne direction et une miséricorde        pour les Croyants ».  [Younes : 57]

 

            « Est-ce que celui qui était mort et que Nous avons fait revivre et à qui Nous avons       octroyé une Lumière avec laquelle il marche au milieu des hommes, est semblable à    celui qui est dans les ténèbres et qui ne peut en sortir, ainsi sont les mécréants dont les  actions ont été embellies. » [Les Troupeaux : 122]

 

            « Et Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour les mondes. »

            [Les Prophètes : 107]

 

Peut on en dire de même des législations humaines forgées par les kuffars au gré de leurs intérêts bassement matériels, pour assouvir leur appétit insatiable des biens terrestres, ou leurs passions ainsi que leur idolâtrie du confort, de la débauche et du libertinage, véritables idoles des sociétés modernes impies !

 

Pour lire la suite...



[1]  Rapporté par Abou Daoud d’après Thawbân, sahih selon El Albâni.

[2] C’est cependant sous le règne ottoman et à partir de la fin du 19 ° siècle que des législations touchant notamment au commerce inspirées des modèles occidentaux furent introduites chez les Musulmans.

[3] Il s’agit de l’émission 100 minutes pour convaincre dans laquelle Ramadan a fait une apparition durant laquelle il s’est une fois de plus ridiculisé devant les kuffars.

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