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La deuxième chose que Ramadan reproche au régime Taliban, est l’application des sanctions physiques. Or, ces sanctions (ou « houdoud » en arabe) sont belles et bien des prescriptions coraniques, établies par les Textes de manière indiscutable, et appliquées par le Messager d’Allah –‘alayhi salat wa salam- lui-même. Ramadan reproche t il donc aux Talibans de se conformer aux Commandements d’Allah –‘azza wa jalla- et de suivre l’exemple de Son Messager –‘alayhi salat wa salam- ? Qu’est ce qui autorise Ramadan à qualifier l’application par les Talibans, de ces peines coraniques, de trahison et de dérives qu’il faut condamner et contre lesquelles il faut résister[1] ?

Nous avons précédemment abordé l’approche scabreuse de Ramadan concernant la question des houdoud. Et nous avions repris certaines de ses affirmations bancales, à travers lesquelles se manifestaient l’ignorance, les déviances, les incohérences et les contradictions, que contiennent ses dires. Nous avions cité entre autres, le dire suivant de ce pseudo prédicateur de l’Islam : « Ces peines sont inapplicables aujourd’hui pour tous les peuples du monde, la chose est claire »[2].  A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons ! S’il est une chose  claire et évidente qui se reflète à travers le discours de Ramadan, c’est bien sa propension au mensonge et à la déviance, le tout largement arrosé de vanité. Au nom de quoi, et sur quels critères est il permis à quiconque, de remettre en cause purement et simplement l’application des Commandements d’Allah –‘azza wa jalla- dont le respect et la reconnaissance sont des conditions de la Foi ?! Qui en dehors d’Allah –‘azza wa jalla-, Lui-même, est autorisé à prononcer l’ajournement ou l’abrogation de Sa Loi ?! Ramadan puiserait il sa « science » dans un autre Livre Révélé postérieur au Qor’an ?! Et que signifient ces affirmations impérieuses et catégoriques qui dénient à quiconque, sur la Terre d’Allah, le droit d’appliquer les peines prescrites par la Chari’a ?! Et si les houdoud sont inapplicables, aujourd’hui,  pour tous les Musulmans du monde entier, et donc même pour les Talibans, à quelles autres sanctions pénales auraient dû avoir recours ces derniers en attendant que les « conditions » inventées par Ramadan, soit enfin réunies pour l’application de la Chari’a ?! Si tant est que Ramadan songe même, sincèrement et véritablement à son application, ce qui est loin d’être évident à la lecture de ses dires. Voilà celui qui accuse les Talibans de n’avoir appliqué que des « prétendues lois musulmanes » et qui les accusent de « trahison » des enseignements de l’Islam, et les assimilent à des dictateurs tels que Fahd ou Ben ‘Ali, tandis que lui déclare publiquement et sans détour que les houdoud, qui sont des lois islamiques ne sont pas applicables pour tous les peuples de la terre, et qui donc préconise nécessairement l’application d’autres lois que celles d’Allah –‘azza wa jalla-. C’est en outre lui, qui soutient que l’application de ces sanctions divines doit être ajournée, car selon lui, « respecter l’enseignement de l’islam, c’est promouvoir des réformes qui respectent quatre orientations fondamentales : justice sociale, participation du peuple et respect de ses choix, pluralisme et authentique Etat de droit »[3]. Nous rappelons que Ramadan est censé parler ici au nom de l’Islam. La question qui se pose encore est de savoir où Ramadan, a trouvé dans les Textes du Qor’an ou de la Sunna, ou même parmi les dires de tous les Savants à toutes les époques, la mention ou même la moindre allusion aux quatre conditions qu’il mentionne ici et qu’il considère indispensables à l’application des houdoud ?! La réponse, évidemment, est : nulle part. Mais cela ne semble pas perturber Ramadan, qui manifestement s’est fait une idée toute personnelle de la fidélité et du respect aux enseignements de l’Islam. Ramadan aurait dû se rappeler ou apprendre s’il l’ignore, avant de parler comme il l’a fait, que le Messager d’Allah –‘alayhi salat wa salam- a dit :

 

« Qu’en est il de personnes qui veulent imposer des conditions qui ne sont pas mentionnées dans le Livre d’Allah ? Toute condition qui ne figure pas dans le Livre d’Allah est nulle, même s’il s’agit de cent conditions »[4].

 

 En outre, les conditions dont parle Ramadan telle que la « justice sociale » ou comme il le dit, l’authentique « Etat de droit », sous entendrait que l’application de la Chari’a ne permettrait pas d’atteindre ces objectifs. Et encore faut il cerner la définition exacte que Ramadan, dont les références sont plus proches de la civilisation décadente de l’occident que de celles de l’Islam, confère à ces concepts flous.       

Ajoutons que la mauvaise foi de Ramadan est écoeurante, car c’est lui qui aime à nous ressortir constamment son lancinant couplet sur la contextualité, et qui ici oublie étrangement, de prendre en compte le contexte de l’Afghanistan, pays ravagé, détruit par la guerre, rongé par l’insécurité depuis près de vingt ans quand les Talibans prennent le contrôle du pays. Pourquoi Ramadan, à l’instar de ses amis les kuffars, néglige t il de faire remarquer que l’instauration de la paix et de la sécurité dans ce pays ravagé, qui semblait alors une mission impossible, n’a pu se faire que par l’application de la Chari’a. Et la situation actuelle de l’Afghanistan, avec la tentative américaine d’instaurer « la justice sociale », « l’Etat de droit », et la « démocratie », ainsi que le préconise Ramadan, n’a fait que précipiter à nouveau le pays dans le chaos et l’incertitude. De quelle participation du peuple et de quel respect de ses choix parle Ramadan ici, alors que l’Afghanistan connaissait avant l’émergence du mouvement des Talibans, la situation que l’on connaît et que nous avons évoqué plus haut. Est-ce que l’on bâtit un palace sur un tas de cendres ? Où est la raison, la rationalité, le bon sens dans le discours de cet homme qui décidément, ne sait absolument pas de quoi il parle ?! Quand bien même il aurait été possible de le faire, en quoi l’organisation « d’élections démocratiques » dans un pays où la loi des chefs de guerre tribaux régnait, est elle prioritaire au rétablissement de l’ordre et de la sécurité indispensables à tout progrès social. Et cela sans parler à nouveau du statut de la démocratie en Islam, que prêche ouvertement Ramadan, tandis qu’il accuse sans vergogne, les autres, et notamment les Talibans, de ne pas respecter les enseignements de l’Islam !

Voilà en ce qui concerne les accusations mensongères et infondées que reprend Ramadan et dont il accable les Talibans qui ont combattu et combattent encore pour l’instauration et l’élévation de la Parole d’Allah –‘azza wa jalla- dans leur pays, et qui résistent dans l’honneur et le courage à l’invasion des kuffars d’occident, alors que lui, leur manifeste une allégeance aveugle et  inconditionnelle.

 

Les Talibans ont été la cible d’autres condamnations, surtout reprises par les médias, et toutes leurs actions ont été passé au filtre de la propagande occidentale, ce qui a suscité le désaveu et le mépris, même de la part de certains Musulmans victimes du terrorisme idéologique occidental et de leur ignorance.   

On a accusé les Talibans de maltraiter les femmes, et notamment en leur imposant le port de la burka. Ce qui est totalement faux, puisque la burka était le vêtement traditionnel des femmes afghanes bien longtemps avant l’arrivée des Talibans. Ce mensonge n’a fait que confirmer la mauvaise foi et la malhonnêteté des médias occidentaux islamophobes, qui de toute manière, avec ou sans la burka, utilise toujours la question de la femme pour tenter de dénigrer l’Islam. Le Hijab est une prescription d’Allah –‘azza wa jalla- pour les femmes Croyantes, qui en Islam ne sont pas autorisées à s’exhiber dans des tenues provocantes pour les hommes et avilissantes pour elles, ou à s’adonner à la surenchère du nudisme dégradant et bestial auquel on contraint les femmes « émancipées », et auxquelles la « mode » dicte la façon de se déshabiller, et les mensurations idéales qu’elles doivent avoir pour plaire aux hommes, pour lesquels les femmes ne sont plus que des objets de plaisir, voués à satisfaire leurs instincts lubriques exacerbés dans des sociétés où les frontières de la décence et de la pudeur ont été repoussées à l’extrême. La prostitution dans les sociétés occidentales est à tout les coin de rue. Elle est sur les panneaux publicitaires, chez ces femmes (et même chez les hommes) qui pour de l’argent ont fait de leur corps un argument de vente pour un produit quelconque, elle est chez toutes les femmes (et maintenant les hommes) qui font usage de leur corps pour s’attirer des avantages ou pour exister socialement, car en occident et dans les sociétés où le culte du corps a atteint des proportions effrayantes, une femme qui ne correspond pas au canon de beauté vit un Enfer. Ce n’est pas étonnant non plus, si l’industrie du « porno » en occident est une industrie des plus fructueuse. Et ce n’est pas non plus surprenant dans des sociétés où la vertu et la morale sont considérées comme des entraves et où l’esprit des hommes et des femmes est assiégé en permanence par des visions de débauche et de luxure, si les crimes sexuels et la pédophilie sont en progression constante[5], sans parler de la banalisation des pratiques sodomites et lesbiennes et autres perversions sexuelles. Quel est le modèle, l’exemple que se proposent d’exporter dans le monde entier les kuffars d’occident qui ne tarissent pas de critiques envers le statut de la femme en Islam, alors que leurs sociétés sont régies par l’anarchie sexuelle, où le cocuage est une vertu, et où les jeunes filles à peine pubères se font déflorer à la sortie des night club sur les banquettes arrière des voitures, très souvent par des inconnus. Tout comme la drogue, l’alcool et autres artifices, le sexe reflète dans ces sociétés un désir d’évasion pour des gens dont la vie n’a plus de sens. En outre il faut rappeler que l’occident n’a rien à envier à quiconque en matière de mauvais traitements infligés aux femmes. Au Canada, par exemple, une femme est battue par son mari toutes les 15 secondes ! Et récemment la mobilisation des différentes organisations de protection des droits des femmes en France, pour dénoncer la recrudescence des actes de violence envers les femmes montre bien que dans le domaine de la maltraitance envers le sexe faible, les kuffars d’occident ont sûrement plus à se reprocher que quiconque. Pour nous Musulmans, déshabiller les femmes dans la rue et sur les affiches publicitaires ou les inciter à se livrer sans retenue à toutes les formes de débauche n’est pas un progrès et une marque de savoir vivre. Il est temps que l’occident comprenne que ses « valeurs » décadentes et ses mœurs disloquées ne sont pas un modèle pour tous. Et elles ne le sont pas pour les Musulmans, qui n’ont aucune leçon à recevoir de la part des kuffars, et surtout pas sur la façon dont doivent s’habiller ou se comporter leurs femmes qui ne sont ni des prostituées, ni des débauchées. Les prétendus mauvais traitements que les Talibans auraient infligés aux femmes sont un leurre sur lequel les médias occidentaux ont accentué leur guerre idéologique. Leurs rapports et leurs analyses sont basés sur certaines entrevues et certains témoignages isolés de femmes communistes. Et à travers ces quelques témoignages contestataires et parfois arrangés, on a tenté de faire croire à la masse, que les femmes afghanes rêvaient toutes de pouvoir un beau jour arpenter les rues de Kaboul à moitié nues, ou qu’elles vivaient toutes recluses, comme des captives et des esclaves, dans leur maison, desquelles elles ont lancé un appel au secours, à l’adresse des occidentaux,  qui dans leur bienveillance et leur générosité, ont cru qu’il était de leur devoir  d’aider les femmes afghanes à se soustraire du joug des Talibans. Et c’est ainsi que la propagande occidentale a aussi essayé de justifier la condamnation et les pressions exercées sur le régime des Talibans, accusés eux aussi de ne pas respecter les « droits de l’homme ». Mais ce n’est pas le seul prétexte forgé par les instruments de propagande des kuffars pour essayer de convaincre la masse et certains Musulmans qui se sont égarés en route, de la menace terrible que représentaient les Talibans pour la sécurité du monde.

On leur a reproché aussi d’avoir ouvert des camps de formation de « terroristes », et d’accorder refuge et de protéger Oussâma Ben Laden, l’ennemi publique numéro 1 des états unis et de l’occident, ainsi que d’autres « terroristes » arabes ou  d’ailleurs.

 

La vérité est que les camps d’entraînement en Afghanistan, où les Musulmans se sont rendus pour apprendre le maniement des armes, ont permis à de nombreux Musulmans de s’acquitter d’un devoir islamique qui est celui de la préparation militaire (en arabe, « el ‘oudda ») instituée comme une obligation par Allah –‘azza wa jalla- qui dit dans le Qor’an :

 

« Et préparez contre eux, ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d’effrayer ainsi l’ennemi d’Allah et votre ennemi, et d’autres que vous ne connaissez pas et qu’Allah Lui connaît » [El Anfâl : 60]

 

Le Messager d’Allah –‘alayhi salat wa salam- a dit concernant ce verset :

« La force est le tir, la force est le tir, la force est le tir ! »[6]  

          

« Et s’ils avaient vraiment voulu partir au combat, ils s’y seraient préparés. Mais Allah répugna leur départ et Il les rendit paresseux. Il leur dit alors : -Restez avec ceux qui restent en arrière » [Tawbah : 46]

 

Ce verset concerne les hypocrites, dont une des caractéristiques, mise en évidence ici est la détestation du combat dans la Voie d’Allah et donc la préparation en vue de combattre, qui en est un préliminaire obligatoire. Le Messager d’Allah –‘alayhi salat wa salam- a dit également :

 

« Celui qui a appris l’art de tirer et qui l’a abandonné, n’est pas des nôtres [ou a désobéi] »[7]

 

El Imâm ibn Nahâss (mort en 814 de l’Hégire) a écrit : « Allah a ordonné d’apprendre à tirer afin de se préparer au Jihâd dans Sa Voie. Certains Savants ont soutenu que cela est obligatoire en s’appuyant sur le dire d’Allah –ta’âla- : -Et préparez contre ce que vous pouvez de force, car la force ici fait référence au tir d’après le hadith recensé par Muslim, et rapporté par ‘Oqba ibn ‘Amir »[8].

Ceux, parmi les Musulmans, qui sont passés par les camps d’entraînement en Afghanistan, ont accompli leur devoir, et ceux qui ont œuvré à l’ouverture de ces camps et ont aidé et encouragé cette initiative, ont agi pour le bien de la Communauté. La formation militaire de tout Musulman mâle, pubère, sain d’esprit et de corps est une obligation de l’Islam sans laquelle le devoir du Jihâd ne peut être mené à bien. Et ce qui permet l’accomplissement d’une obligation, devient en soi obligatoire[9].

L’origine de ces camps remonte à l’époque du Jihâd contre les soviétiques. Ils ont accueillis les Moudjahiddines qui affluaient du monde entier pour repousser l’oppression et la tyrannie communistes. Beaucoup de ceux qui sont passés par ces camps ont combattu et combattent encore en Afghanistan, en Bosnie, en Tchétchénie, au Kosovo, en Somalie, au Cachemire, ou en Irak… Et partout dans le monde où les Musulmans ont du subir et subissent encore, la barbarie et l’oppression impitoyables et sans relâche des kuffars, ces hommes, combattants de l’Islam, ont tout abandonné et se sont avancés pour secourir et aider leurs frères et sœurs, comme tout bon Musulman devrait le faire. Le contexte à lui seul justifie la nécessité pour les Musulmans de se procurer les moyens de défense adéquats, qui mettront fin ou au moins atténueront les dommages causés par les massacres répétés et meurtriers, les tortures et les humiliations dont sont victimes les populations musulmanes dans le monde entier. Aucun tyran dirigeant un pays arabe ou « musulman » n’a mobilisé son armée pour autre chose que pour mater sa propre population, ou pour participer aux côtés des kuffars américains ou européens à la guerre contre d’autres pays musulmans. Qui secourra alors les populations musulmanes du monde entier qui sont à chaque fois, abandonnées par leurs propres dirigeants qui ne sont que des pantins, des chiens dressés par l’occident, lâches et serviles face aux puissants, impitoyables et cruels envers le commun peuple qu’ils affligent ? Qui sont ceux qui ont secourus, parfois en donnant leur vie, les Bosniaques musulmans livrés en pâture aux serbes ? Qui sont ceux qui ont émigré et quitté leurs épouses et leurs enfants pour aller chercher le martyre aux quatre coins du monde musulman (Afghanistan, Tchétchénie, Irak, Cachemire, Philippines etc.) et qui sont devenus des apatrides parce que dans leur pays d’origine, les tyrans tortionnaires que sont les dictateurs des pays « musulmans » ont mis leur tête à prix ?! Celui qui se bat pour la Cause d’Allah, défend le sang, l’honneur, les biens et les terres des Musulmans est un Moudjahid. Les camps d’entraînement d’Afghanistan et d’ailleurs forment des Moudjahiddines, des Soldats d’Allah, des Combattants de la Foi, pas des terroristes.        

Quant aux occidentaux qui balancent désormais des accusations de terrorisme à toutes les sauces, avec lesquelles ils arrivent justement à terroriser les faibles d’esprit, ils sont les seuls au monde à avoir illustré le mieux ce que signifie mettre la violence aveugle, la répression massive et la terreur au service de la politique ou des enjeux économiques.

Il est inutile de nous étendre à nouveau sur le sinistre palmarès et le bilan catastrophique et morbide du terrorisme occidental, qui n’a absolument rien à envier en matière de cruauté et de sauvagerie, à la plus barbare et la moins raffinée de toutes les civilisations passées et présentes. A partir des exemples qui s’accumulent au quotidien et qui ne font qu’illustrer chaque jour un peu plus, que le véritable visage de cette civilisation hypocrite, est celui de la mort et de la destruction, de la torture et des humiliations, les Musulmans qui sont une cible privilégiée de ces barbares, devraient tous commencer par comprendre que la première des choses contre laquelle nous devons nous prémunir de la part des kuffars sont leurs mensonges et leurs manipulations entretenus et organisés par leurs médias, leurs presses, leurs écoles et toutes leurs institutions qui participent  tous de concert à la guerre idéologique et au terrorisme intellectuel auquel se livrent ouvertement les kuffars d’occident et leurs alliés, les apostats dans le monde « islamique », contre l’Islam et les Musulmans.

Ajoutons pour terminer sur ce point, au sujet duquel beaucoup de nos frères et sœurs se laissent facilement manipuler, à leurs dépens, au point de porter des jugements hâtifs et peu raisonnés, mais surtout émotifs, sur d’autres Musulmans, que la nouvelle accusation passe partout de terrorisme que les kuffars d’occident agitent sans cesse, visent essentiellement à assimiler le Jihâd à de la barbarie et les Moudjahiddines à des hors la loi. Nous aborderons plus loin la question du Jihâd, de manière plus approfondie, avec l’Aide et le Soutien d’Allah –‘azza wa jalla-, ce qui nous dispense ici d’en parler. Nous l’évoquerons dans le cadre de la réfutation de certaines autres affirmations déviantes de Ramadan concernant ce pilier de l’Islam que le Messager d’Allah –‘alayhi salat wa salam- a qualifié de « la quintessence [le sommet, l’apogée] de l’Islam ».

Il se dégage de la propagande orchestrée par les kuffars contre le régime des Talibans, que toutes les choses qui leur sont reprochées ne sont finalement que des preuves de l’attachement de ces derniers aux enseignements de l’Islam et des arguments en leur faveur.

Beaucoup d’autres éléments qui ont caractérisé le règne éphémère des Talibans appuient de façon probante, le fait que ces derniers étaient réellement animés par une volonté évidente de rester, envers et contre tous, fidèles avant tout à l’Islam. Toutes les mesures prises par eux, l’étaient après consultation des ‘Ulémas et dans la perspective de la Chari’a. Et même si certains aspects de leur administration et certaines mesures semblent discutables[10], ils ont été et sont encore d’ailleurs, en cette époque troublée, et bien en avance sur tous les pays dits « musulmans », un exemple de fidélité aux enseignements fondamentaux de l’Islam, de désintéressement dans la lutte courageuse qu’ils ont mené face à toutes les forces de la mécréance pour l’élévation et la restauration de la Parole d’Allah sur terre.

Il suffit pour s’en convaincre, d’analyser les mesures qu’ils ont appliquées et leurs prises de position dans différentes affaires. Ainsi, en se basant, non sur la propagande des kuffars et leurs mensonges, mais en consultant plutôt l’ouvrage intitulé « Les décrets officiels de l’Emirat islamique d’Afghanistan »[11], traduit en plusieurs langues, contenant plus de 150 décrets et publié en 1422 de l’Hégire, celui qui cherche à se faire une opinion honnête sur le mouvement Taliban se rendra compte de leur intégrité. Parmi ces décrets nous citerons ce qui suit en guise de complément concernant le cas des Talibans, et pour de manière définitive démontrer comment tous ceux qui comme Ramadan ont accusé à tort ces derniers de déviance, leur ont causé du préjudice :

 

1-Décision du bureau de l’Emir des Croyants, de raser les idoles bouddhiques.

Qandahar, le 3/12/1421 H (26/2/2001),

« Conformément à la fatwa émanant de l’Assemblée des ‘Ulémas d’Afghanistan et du Grand Tribunal, il est ordonné la destruction de toutes les statues et idoles érigées dans toutes les provinces afghanes, car elles ont été adorées par les kuffars et jouissent encore d’une certaine vénération parmi certains. Ce qui n’exclut pas un jour, de voir ces idoles adorées de nouveau dans le futur. Et dès lors que le Seul digne d’adoration est Allah, les fausses divinités seront détruites […] ».

2-Décision de l’Emirat islamique d’Afghanistan d’interdire la consommation et la plantation du haschich et de détruire les lieux de production.

Le 6/5/1420.

« L’usage du haschich est interdit et réprouvé en Islam, il nuit à la santé physique et mentale. En vue donc d’interdire cette mauvaise pratique, nous demandons au Ministère de l’Ordonnance du bien et de l’Interdiction du mal de faire détruire tous les lieux de stockage et de production de cette substance, dans le pays. »

 

Notons que les Talibans, sont les seuls au monde à avoir réussi sans le soutien d’aucune organisation et sans la moindre subvention extérieure à éradiquer complètement le fléau de la drogue et des autres substances illicites en Islam, dans un pays où le pavot fournissait une source de revenu à une grande partie de la population. Mais cela, la presse occidentale s’est bien gardée de le signaler. Ce décret et son application rapide et efficace ont conduit à la disparition totale de la culture de cette herbe nocive. A travers cela, se reflète entre autre également la volonté sincère des Talibans de mettre en application les mesures et les réformes salutaires. Alors que les gouvernements hypocrites d’occident et les grands groupes financiers (les banques internationales) encouragent directement la vente, ou tire profit, par le prélèvement des taxes ou le blanchiment d’argent (surtout pour la drogue), du commerce de substances ou produits qui « nuisent gravement à la santé », détruisent des vies et des foyers. Et après cela, ils imposent des décrets ridicules obligeant, par exemple, les buralistes à inscrire sur les paquets de cigarettes, en caractère de plus en plus visibles « FUMER TUE » ! Sans parler que dans certains pays d’Europe, on s’est simplifié la vie en légalisant directement certaines drogues.

Et pour terminer, nous attirons l’attention de nos frères et sœurs, sur une autre action et une prise de position qui a honoré les Talibans, et à travers laquelle ces hommes ont donné une autre édifiante leçon de courage et de désintéressement à tous les hypocrites apostats qui gouvernent le monde islamique, mais aussi aux dirigeants européens, que les Sharon, Bush et Blair tiennent en laisse. Il s’agit du cas du Cheikh Oussâma Ben Laden, que les Talibans ont refusé de livrer aux américains qui l’ont accusé d’être le commanditaire de « l’attentat du 11 septembre ». Malgré les menaces et les pressions qui pesaient sur eux, et qui ont remis en question la stabilité de leur pouvoir, les Talibans ont fait une fois de plus la preuve que leur seule motivation est respecter et faire respecter la Parole d’Allah –‘azza wa jalla- et ce, quel qu’en soit le prix ! En effet, il est formellement interdit de livrer un Musulman aux kuffars, et ce pour n’importe quel motif. Cet acte est considéré selon la Chari’a comme un acte d’allégeance envers les mécréants qui annule la Foi. Quand bien même Oussâma Ben Laden aurait eu quelque chose à voir avec ce prétendu attentat, ce qui est loin d’avoir été prouvé et ce qu’il a toujours nié, les Talibans n’auraient pas été autorisés selon les Lois de l’Islam à remettre un Muslim aux kuffars, afin qu’il soit « jugé » par leur pseudo justice. Et les Talibans n’allaient sûrement pas obéir aux américains sachant qu’Oussâma Ben Laden n’avait pas pris part à cette mascarade du 11 septembre[12]. Par conséquent, ils ont agi comme agissent les Hommes de l’Islam : ils ont mis en avant leurs croyances, les valeurs et les principes de l’Islam, ignorant majestueusement les considérations matérielles ou les calculs politiques, et on rejoint les montagnes relevant à nouveau l’étendard du Jihâd, mais cette fois contre les impérialistes capitalistes. Et qu’Allah-‘azza wa jalla- unisse leurs rangs, affermisse leurs pas et leur accorde une victoire fracassante sur les armées mécréantes et colonialistes.

Peu avant l’agression des forces de la coalition du diable, contre l’Afghanistan Mollah Muhammad ‘Omar disait concernant l’affaire du Cheikh Oussâma :

« Notre position sur cette question, comme pour n’importe quelle autre, est basée sur la Loi islamique, et nous vous invitons tous à vous conformer à la Chari’a. Il n’y a aucune possibilité de changer notre position sur ce sujet ».

« Mais nous sommes disposés à juger Oussâma Ben Laden ou n’importe quel autre individu, selon la Chari’a, si des preuves sont apportées pour justifier l’accusation. Par conséquent, c’est à l’accusateur (en l’occurrence les états unis) de fournir des preuves. »

Il a également affirmé qu’extrader Oussâma Ben Laden, qui a participé au Jihâd contre les communistes équivaudrait à l’abandon d’un pilier de l’Islam[13].

Aucune nation actuelle, dite islamique, n’a donné un tel exemple de ce que signifie en Islam le principe de « l’allégeance et du désaveu », qui est un pilier du Tawhid. Même les pays qui se prétendent hypocritement attachés à la Chari’a, telle que l’Arabie dite saoudite sont les premiers à avoir ouvert leurs frontières aux armées impies, à les avoir autorisées à faire décoller leurs avions des bases installées sur leurs terres et à soutenir la prétendue guerre contre le terrorisme, en harcelant, interpellant, torturant et exécutant les Musulmans.

 

Conclusion : Ramadan a accusé les Talibans de déviances et a qualifié l’application de la Chari’a par ces derniers de « prétendues lois musulmanes » et « d’horreur ». 

Si cette affirmation est juste, les Talibans ont appliqué et imposé en Afghanistan une autre loi que celle d’Allah –‘azza wa jalla- et sont alors des déviants et des hypocrites apostats au même titre que les tawâghit[14] qui sévissent dans les pays dits musulmans. Mais pour être autorisé à soutenir une accusation aussi grave, il aurait fallu s’appuyer sur d’autres éléments que les deux ou trois mensonges forgés par la presse occidentale. Où sont ces éléments ? Ramadan s’est donc rendu coupable de calomnie à l’égard de tout un groupe de Croyants, il a cherché à salir leur réputation et leur honneur en se basant sur le « témoignage » des kuffars dont l’hostilité envers les Croyants n’est pas à démontrer.

Et ce, alors que les témoignages de Musulmans, ayant vécu en Afghanistan, confirment de manière indiscutable que c’était bel et bien l’application de la Chari’a qui avait cours dans l’Emirat islamique d’Afghanistan.   

Et puisque que personne ne peut reprocher, de manière fondée, aux Talibans de ne pas avoir appliqué la Chari’a, que conclure des affirmations de Ramadan qui qualifie cela « d’horreur » et de « trahison ».

 

« C’est parce qu’ils ont de la répulsion pour ce qu’Allah a révélé, qu’Il a rendu vaines leurs actions. »(Muhammad : 9)

 

« C’est parce qu’ils ont dit à ceux qui ont de la répulsion pour la Révélation d’Allah (aux kuffars) : -Nous allons vous obéir dans certaines choses. Allah connaît cependant ce qu’ils cachent ». (Muhammad : 26)

 

« Cela parce qu’ils ont suivi ce qui courrouce Allah et qu’ils ont de la répulsion pour ce qui attire Son agrément, Il a donc rendu leurs actions vaines. » (Muhammad : 28)

 

Nous avons voulu rétablir la vérité concernant nos Frères d’Afghanistan, dont l’honneur et la réputation ont été bafoués et salis par des individus peu scrupuleux et malhonnêtes, pour ne pas dire plus. Les Ramadan, Tantawi, Houwaydi, Qaradhawi et autres égarés qui ont fait allégeance aux kuffars et se sont désavoués de leurs frères, sur des considérations douteuses, et se référant aux mensonges des mécréants qu’ils ont pris comme alliés en dehors des Croyants. Les dires, les fatwas les écrits de ces hommes sont l’antithèse même du Qor’an et de la Sunna du Messager d’Allah -’alayhi salat wa salam-, en matière d’allégeance envers les Musulmans, et sans parler du reste :

 

« Les Croyants sont frères » (El Houjourât : 10)

 « Muhammad est le Messager d’Allah, et ceux qui sont avec lui sont durs avec les mécréants et doux avec les Croyants » (El Fath : 29)

 « Humbles envers les Croyants, fiers face aux mécréants » (El Mayda : 54)

« Et ceux qui causent du tort aux Croyants et aux Croyantes qui sont innocents, se rendent coupables de calomnie et d’un péché évident. » (El Ahzâb : 58)

« O vous qui croyez, écartez vous de la conjecture, car une partie de la conjecture est péché. » (El Houjourât : 12)

« Ceux qui veulent que se répande la turpitude parmi les Croyants auront un châtiment douloureux dans ce monde et dans l’Autre. » (En Nour : 19)

« Et écartez vous du faux témoignage » (El Hajj : 30)

 

Le Messager d’Allah -‘azza wa jalla- a dit :

 

« Le Musulman est celui qui épargne les Musulmans des méfaits de sa langue et de ses mains. »[15]

« Prenez garde à la conjecture, car la conjecture est le plus mensonger des propos. Ne rusez pas entre vous, ne vous espionnez pas, ne faites pas preuve de convoitise entre vous, ne vous jalousez pas, ne vous détestez pas, ne vous tournez pas le dos, et soyez Serviteurs d’Allah, des frères comme Il vous l’ordonne. Le Musulman est le frère du Musulman, il ne lui fait pas de tort, il ne l’abandonne pas et ne le méprise pas. La piété est ici, la piété est ici (en pointant son index sur sa poitrine). Tout chez le Musulman est harâm : son sang, son honneur et ses biens. Allah ne regarde pas vos corps ou vos apparences, mais Il regarde vos cœurs et vos actes. »[16]

« Il suffit à un homme comme mal : le fait de mépriser son frère, le Musulman »[17]

« Celui qui prend les armes contre nous, n’est pas des nôtres »[18]

« La pire des usures est de déployer sa langue, injustement, contre l’honneur de son frère le Musulman »[19]

« Parmi les plus grands péchés il y a le fait de déployer sa langue sur l’honneur d’un Musulman injustement. »[20]



[1] « Peut on vivre avec l’Islam » page 141.

[2] « Peut on vivre avec l’Islam » page 143.

[3] « Peut on vivre avec l’Islam » page 141.

[4] Rapporté par Bokhari dans son Sahih, hadith n° 2671 et 2676 dans le « Livre des conditions », voir aussi Sahih Muslim hadith n° 3732.

[5] Le nombre de viols recensés pour l’année 1995, aux états unis a été de 102 000 viols comme l’a écrit un expert économique américain, E. N. Luttwak dans « Le turbo capitalisme » à la page 86, il ajoute que « le FBI dénombrait un meurtre toutes les vingt deux minutes et un viol toutes les cinq minutes.». Il dit aussi que ces chiffres et d’autres de la criminalité aux états unis «… ont récemment augmenté dans la proportion également phénoménale de 6 à 10 % par an.».

[6] Rapporté par Muslim, d’après ‘Oqba ibn ‘Âmir.

[7] Rapporté par Muslim, d’après ‘Oqba ibn ‘Âmir.

[8] « Machâri’ el achwâq ilâ massâri’ el ‘ouch châq », volume 1, page 441, formidable ouvrage d’Ibn Nahâss –qu’Allah lui fasse miséricorde , qui est une référence dans son domaine, consacré entièrement au Jihâd à son grand mérite et à ses vertus.

[9] En arabe la sentence : « mâ la ya timou el wâjibou illa bihi fa houwa wâjib », traduite ici, est une règle reconnue et utilisée par les juristes de l’Islam.

[10] Parmi les critiques constructives, basées sur le respect et la bienveillance, qui ont été formulées par certains contre les Talibans est l’interdiction au départ de l’enseignement des autres écoles juridiques en dehors de l’école hanafite et leur demande rejetée par l’ONU de siéger à l’assemblée qui est certes une grave erreur mais ne doit pas faire oublier les efforts des Talibans pour appliquer la Chari’a. En outre, concernant ce point les Talibans ont refusé et rejeté toutes les conditions que voulaient leur imposer les kuffars pour leur intégration au sein de cette institution bidon. Ce qui prouve que l’attitude de ces derniers n’était nullement orientée par une volonté de s’attirer les bonnes grâces des kuffars au détriment de leurs croyances.    

[11] Ouvrage rassemblant plus de 150 décrets officiels mis en application par les Talibans, traduit en plusieurs langues et publié début 2001.

[12] La version Ben Laden, concernant le « 11 septembre » est absolument intenable et complètement ridicule. Même techniquement un rapport rédigé par plus de 200 pilotes de l’armée et du civil américains explique que cette thèse est invraisemblable, pour diverses raisons dont voici les principales : 1-Une opération de cette ampleur ne pouvait être réalisée que par des pilotes hautement qualifiés pour suivre une trajectoire aussi rigoureuse à une vitesse de 1 mach (plus de 1000kms/h) et percuter avec une telle précision, un objectif qui à l’altitude de vol de ces gros engins présentait la taille d’un crayon. Comment des apprentis, qui auraient accompli un stage de pilotage de quelques mois auraient ils pu réussir une telle prouesse ?! 2-Une opération si parfaitement réussie suppose une connaissance des règlements, des interdits, des codes secrets dans un ciel dont chaque mètre carré est surveillé par la sécurité militaire et la CIA. Qui aurait communiqué ces informations ultra secrètes à Ben Laden caché dans sa grotte d’Afghanistan, ou aux kamikazes dont on nous dit qu’ils ne connaissaient même pas leurs objectifs à l’instant où il grimpent dans les avions ?! 3-Aucun des services de sécurité n’est intervenu au cours de l’attaque : les avions de chasse en alerte constante pour un décollage immédiat, afin d’abattre tout avion suspect survolant le district de Columbia n’ont reçu aucun ordre. Or, il y aurait eu quatre avions impliqués dans l’attentat dont trois ont atteint leur cible, à des intervalles plus ou moins long, et cela sans la moindre réaction des services de sécurité. Est-ce imaginable ? 4- Dans le cadre des recherches faites par les américains pour combattre les détournements ou les piratages d’avions, les « amèresloques » disposent d’un système permettant de paralyser le plan de vol de l’appareil visé et de le télécommander, soit pour l’abattre, soit pour lui imposer un parcours. A partir de ce que l’on nomme un Awacs, toute l’opération aurait pu être chorégraphiée par télécommande, sans avoir besoin ni de pilotes, ni de pirates, ni de passagers. Conclusion : une telle opération implique nécessairement des hautes complicités dans le gouvernement, l’armée et la sécurité. Et ce n’est pas la première fois que des militaires de haut rang et des dirigeants politiques « américhiens » organisent des provocations pour se lancer dans des guerres à outrance (Exemple : le fameux épisode de la « baie des cochons » où les conspirateurs pour entraîner Kennedy dans une guerre contre Cuba ont organisé des provocations à Guantanamo, allant jusqu’à faire couler un de leurs propres navires de guerre). Il suffit d’un bon montage et les médias stupides et surtout corrompus font le reste. Une vingtaine d’islamistes tous fichés par les services de renseignements, font des stages pour piloter des petits avions de tourisme aux états unis. Sans éveiller le moindre soupçon de la part des services de renseignements les plus sophistiqués au monde, ils mettent en place et organisent l’attentat le plus spectaculaire de toute l’Histoire, récoltant, échangeant des informations ultra secrètes, et communiquant sans être repérés ! Puis le 11 septembre, tous ces hommes, environ une vingtaine, presque tous fichés comme islamo terroristes, se répartissent dans quatre avions de ligne intérieure, dans lesquels ils ignorent encore, toujours selon les journalistes, quel sera leur rôle. Ensuite, armés de cutters, ils terrorisent tous les passagers des avions (au moins deux cent personnes par avion), qui sont tous paralysés de peur devant ces dangereux fanatiques armés de cutters, au point que pas un n’essaie de les neutraliser, alors qu’ils courent tous, de toute manière, à une mort certaine. Certes les kuffars sont des lâches et des peureux, mais à ce point…! Le kamikaze chargé de prendre le contrôle de l’appareil est enfin informé (on ne sait comment), de son objectif, qu’il atteint du premier coup et en plein dans le mille ! Entre temps Bush, qui fait la causette à des gamins dans une école, est informé de l’attaque. Mais les intérêts de la nation qui vient d’être frappée comme jamais dans son histoire, peuvent attendre. Une demi heure plus tard le deuxième kamikaze, qui a pris le contrôle du deuxième appareil, fait mouche et percute de plein fouet l’autre tour ! Les avions de sécurité sont tous cloués au sol, aucun ordre n’émane, tout l’appareil sécuritaire américain est totalement paralysé, comme les passagers menacés par les cutters des terroristes. On vient chuchoter à l’oreille de Bush, qui raconte une histoire de chèvre aux gosses, le nouveau coup dur que vient d’essuyer l’Amérique, mais il reste zen, ou alors est il lui aussi paralysé comme les passagers et comme les services de sécurité ? Puis c’est le troisième avion qui tombe sur le Pentagone, plus d’une heure après le premier ! Laissons le quatrième de côté, puisqu’il n’a pas atteint sa cible qui aurait été le Capitole. Deux heures après ces attentats, les chaînes du monde entier passent en boucle les images de ces attaques horribles, en criant à l’attentat islamiste, inculpant, jugeant et condamnant Oussâma Ben Laden, alors que le sang des morts n’a pas encore séché. Bush crie lui à la vengeance et commence déjà à désigner les « coupables » et les futures cibles de ses expéditions coloniales déguisées en punitives. La police du FBI, trouve des preuves indiscutables : les kamikazes qui sont aller mourir pour la Cause d’Allah, laissent traîner négligemment des copies du Coran dans un véhicule loué qu’ils abandonnent devant l’aéroport, des manuels de pilotage en arabe, et même le passeport de Muhammad Atta dans les décombres, alors que les boîtes noires n’ont pas pu être récupérées. Juste après les attaques et comme par enchantement, toutes les preuves éclatent au grand jour, les noms, les conversations téléphoniques, les vidéos, les photos… C’est Oussâma Ben Laden et la qaïda, son organisation terroriste internationale, qui sont les responsables ! Le FBI et la CIA, qui officiellement n’ont rien soupçonné jusqu’au dernier moment, deviennent tout à coup très efficaces et déblaient totalement le terrain jusqu’à remonter toute la filière en quelques heures ! Inutile de s’étendre plus longtemps sur toutes les inepties, les incohérences et les invraisemblances qui se dégagent de cette sinistre machination machiavélique, et elles sont très nombreuses. Il n’est même pas utile, comme l’a fait Meyssan, d’essayer de rassembler des témoignages ou des preuves matérielles montrant que nous avons à faire à une nouvelle conspiration, l’analyse même rapide de la version « officielle » reprise par les médias est tellement bourrée de contradictions et d’invraisemblances, qu’elle est absolument intenable et indéfendable. Tant que la masse préférera se laisser bercer confortablement par les mensonges des médias, ces derniers pourront continuer tranquillement à prendre leurs auditeurs ou leurs lecteurs pour des imbéciles ! La propagande occidentale moderne n’a absolument rien à envier à celle de Goering, qui disait que si l’on répète et martèle sans relâche, une information, même si c’est un énorme mensonge, il finira par devenir une vérité indiscutable pour la masse décervelée. Or, depuis le 11 septembre 2001, il ne passe pas un jour sur la terre sans que ne soit mentionné cet incident, alors que le génocide, la destruction de la Tchétchénie ou de la Palestine qui se poursuivent depuis des décennies, n’a jamais suscité autant de mobilisation de la part des médias, qui ne sont en fait, pour la plupart, que des instruments de propagande et des marchands de poison mental. Ce n’est pas pour rien que l’on vend les journaux dans les bureaux de tabac. La presse des kuffars tue.    

[13] « El mizân li harakat taliban » (Le mouvement Taliban sur la balance).

[14] Les tyrans dirigeants et appliquant une autre législation que celle d’Allah –‘azza wa jalla-.

[15] Rapporté par Bokhari et Muslim.

[16] Rapporté également par Bokhari et Muslim

[17] Rapporté par Muslim

[18] Rapporté par Muslim

[19] Sunnan Abou Daoud hadith n°4872, d’après Sa’id ibn Zayid

[20] Abou Daoud,n°4873

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