L’imam de Cenon (Bordeaux)

L’imam de Cenon (Bordeaux)

  Département du 33

Il s’agit de Mahmoud Doua, Imam de la mosquée de Cenon, dans la banlieue Bordelaise.

L’imam est choqué par la tenue des mères des croyants.

Lors de l’émission "Mots croisés" sur une chaîne de la télévision française, dont le sujet était : "faut il interdire la bourqa ?", Mahmoud Doua s’est exprimé ainsi :

Ecoutez le :

Explication :

La tenue dont est choqué Mahmoud Doua, est la tenue que portaient les mères des croyants, qui sont des  exemples pour les musulmans et musulmanes.

Nous n’allons pas discuter ici sur l’obligation de cette tenue, mais nous allons seulement apporter les preuves que les mères des croyants cachaient leur visage.

Allah dit :

« Et si vous leur demandez quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau : c’est plus pur pour vos coeurs et leurs coeurs;... » (Sourate 33 V53)

Il a été rapporté que ‘Aïsha a dit:

« Il arrivé que des voyageurs passent près de nous alors que nous étions en état de sacralisation (ihram) en compagnie du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam). Lorsqu’ils arrivaient à hauteur de l’endroit où nous nous trouvions nous suspendions notre voile par devant notre visage. Et lorsqu’ils s’éloignaient nous le relevions. »

[Rapporté par Abû Dawoud, 1833; Ahmad, 24067. Cette chaîne est hasan. Ce hadith a également été rapporté par Umm Salamah et Asma bint Abû Bakr d’après  Al-Hakim qui a déclaré qu’il était Sahih ainsi que l’imam Adh-Dhahabi.]

Il a été raconté d’après ‘Aishah que Safwan ibn al-Mou‘attal al-Soulami al Dhakwani était restait en retrait par rapport à l’armée. Elle a dit: « Il arriva près de l’endroit où je me trouvais au petit matin. Il vit une forme humaine allongée et s’approcha. Il me reconnut car il avait vu mon visage avant l’obligation du voile sur celui-ci. Il prononça alors la formule de l’istirjâ‘ [ «Inna lillahi wa inna ilayhi raji‘oun (c’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons) ]. Je fus réveillée au son de cette formule. Je me suis alors immédiatement caché le visage par le moyen de mon jilbab.» (Rapporté par al-Boukhari, Kitab al Maghazi - babu Hadith ul ifk, 4141 et par Mouslim, 2770)

Il y a bien entendu de nombreuses autres preuves qu’il serait trop long d’exposer ici, mais celles-ci suffisent amplement pour montrer qu’elle était la tenue des mères des croyants.

Mahmoud Doua nous dit qu’il respecte cette tenue non pas parce que c’est une prescription islamique, mais qu’il la respecte au nom du principe de la laïcité. Il voue ainsi un plus grand respect envers la laïcité qu’envers l’Islam, légitimant par la même occasion l’extrême dévoilement.

Notez au passage qu’il déclare son alliance avec les koufar sur le principe de laïcité contraire à l’Islam. Il renie ainsi par ce comportement le principe fondamental du désaveu qui est une obligation et un pilier incontournable du tawhid sans lequel la foi serait une prétention mensongère.

Dans la même émission il ira même plus loin en reniant que le voile du visage fasse partie de l’islam et en affirmant qu’il essaye de "déconstruire" le discours religieux de celle qui le porte.

Ecoutez le :

Explication :

Cet Imam prouve tout simplement par ces paroles immondes que c’est un ennemi de l’Islam. En effet, il renie que le voile du visage est une prescription Islamique, alors qu’il fait bel bien parti de l’Islam comme nous l’avons prouvé ci-dessus avec le coran et la sounnah. Pire, il affirme qu’il combat les discours religieux des femmes soucieuses de prendre pour exemple les mères des croyants et de suivre les prescriptions divines de leur Seigneur, en proclamant que cette tenue est dangereuse et choquante.

La preuve de la mécréance de cet Imam est évidente, et ce n’est pas la tenue des femmes qui cherchent à préserver leur chasteté qui est dangereuse mais bien son discours qui invite à la désobéissance et au koufr.  

Le cheikh Mouhammad ibn ‘Abdelwahab a dit concernant les 10 annulations de l’Islam :

« Le cinquième réside dans l’attitude de celui qui déteste une partie du message du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam), même s’il l’applique. »

 À ce propos, le Très Haut dit : « C’est parce qu’ils ont de la répulsion pour ce qu’Allah a fait descendre. Il a rendu donc vaines leurs œuvres.» (Sourate 47, verset 9).

L’imam juge le Taghout musulman

Toujours lors de l’émission mots croisés Mahmoud Doua affirma que le Taghout fadela amara (secrétaire d’Etat) est une musulmane, même une bonne musulmane.

Écoutez le : 

Explication :

En jugeant le Taghout fadela amara de musulmane cet imam prouve qu’il ne se désavoue pas du Taghout. Hors sans le désaveu du Taghout, l’Islam d’une personne ne peut être valide.

Allah dit dans une traduction rapprochée:
« Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire] : "Adorez Allah et écartez-vous du Taghout". Alors Allah en guida certains, mais il y en eut qui ont été destinés à l'égarement.» (Sourate16, verset 36)

« Donc, quiconque mécroît au Taghout tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. » (Sourate 2, verset 256)

Il permet aussi de conforter ce Taghout dans sa fausse croyance, en lui faisant croire qu’elle est sur le droit chemin, alors qu’elle se trouve dans les ténèbres.

L’imam jalouse une autre religion

Toujours lors de la même émission, Il affirma qu’il est jaloux de cette laïcité et que c’est pour cela qu’il la défend. 

Ecoutez :

Explication :

Allah dit :

« Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants. » (Sourate 3, verset 85)

L’imam demande le jugement du taghout

Suite à cette émission Mahmoud doua s’est fait agresser.

Je vous laisse lire :

Un imam bordelais agressé

AFP
07/07/2009

Un imam bordelais, Mahmoud Doua, a affirmé mardi à l'AFP avoir été agressé dimanche, par deux jeunes radicaux, à la sortie de la mosquée de Talence (Gironde), quelques jours après avoir participé à un débat télévisé portant sur le port de la burqa.
"Ils m'ont agressé dimanche vers 18H30 à la sortie de la mosquée", a expliqué Mahmoud. Doua, qui affirme être tombé à terre au moment où l'un des deux agresseurs lui a fait un croche-pied.

Lors de la chute, l'imam, qui avait participé le 29 juin à un débat télévisé sur le port de la burqa dans le cadre de "Mots croisés", a eu un doigt foulé et un choc au niveau de l'oreille, occasionnant une interruption temporaire de travail d'un jour, selon le quotidien Sud Ouest dans son édition d'aujourd'hui. "Ce n'est pas très grave mais c'est surtout le choc psychologique qui a été dur", a expliqué l'imam, également enseignant vacataire en anthropologie à Bordeaux 3.

Mahmoud. Doua a porté plainte contre ses deux agresseurs qu'il affirme connaître pour être "dans leur ligne de mire depuis longtemps" en raison de sa "lecture de la religion".

"J'ai porté plainte pour que l'Etat assume sa responsabilité (...) si on laisse passer cet acte, cela sera extrêmement grave, ils iront plus loin", a-t-il poursuivi. 

Lors de l'agression, "ils m'ont dit: vous prétendez représenter l'islam et puis vous ne représentez rien du tout dans l'affaire de la burqa, a indiqué l'imam, précisant avoir tenu lors de l'émission des propos "équilibrés" sur le sujet.  "Je me suis démarqué religieusement de cette tenue vestimentaire qui n'est pas du tout conforme à ma lecture de l'islam mais en même temps je l'ai défendue en raison de ma conception de la laïcité", a-t-il déclaré.

Explication :

Allah dit dans une traduction rapprochée :

« Est-ce donc le jugement du temps de l'Ignorance qu'ils cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ? » (Sourate 5 verset 50)

« N'as-tu pas vu ceux qui prétendent croire à ce qu'on a fait descendre vers toi [prophète] et à ce qu'on a fait descendre avant toi ? Ils veulent prendre pour juge le Taghout, alors que c'est en lui qu'on leur a commandé de ne pas croire. Mais le Diable veut les égarer très loin, dans l'égarement » (Sourate 4, verset 60)

« Non !... Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement [à ta sentence]. » (Sourate 4, verset 65)

La demande de jugement est une adoration au même titre que la prosternation, l’inclinaison, et
l’invocation, qui ne peuvent être voué qu’à Allah.

La preuve est dans la parole d’Allah :

« Le pouvoir n'appartient qu’Allah. Il vous a commandé de n'adorer que Lui. Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas. » (Sourate 12, verset 40)

Ce verset prouve donc qu’Allah a associé son jugement à son adoration.

Ainsi, celui qui demande justice à une législation autre que celle d’Allah est comme celui qui invoque un autre qu’Allah. Il s’est certainement égaré, très loin dans l’égarement, car la demande de justice au Taghout fait partie du grand  shirk qui exclu son auteur de l’Islam.

Voilà donc la croyance des imams de France. Ils en viennent à avoir de la répulsion pour une partie du message du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et de ce fait à souhaiter une autre religion.

En voulant faire croire que l’on peut réformé l’Islam, ou adopter une autre religion, ou adorer un autre qu’Allah tout en étant musulman, ils bafouent ainsi publiquement l’Islam et participent à répandre la turpitude et la mécréance. Ce qui a pour conséquence d’annihiler la distinction entre la voie droite et celle de l’égarement.